200 agents sont mobilisés avec pour mission le contrôle des différents commerces de restauration rapide, de boucherie et de pâtisserie. La saison estivale est déjà à nos portes. Son lancement est prévu dans un mois. Le défi est, d'ores et déjà, lancé au niveau local. Les pouvoirs publics assurent que l'été 2009 sera accompagné du risque zéro. Chiche! dirions-nous, vu que le même discours a été prêché plusieurs fois durant les exercices écoulés. Pour ce faire, les services de contrôle de qualité ont mobilisé près de 200 agents avec pour mission le contrôle des différents commerces de restauration rapide, de boucherie et de pâtisserie. Selon les spécialistes, le nombre des contrôleurs mobilisés est insuffisant, voire insignifiant vu que le nombre de commerces avoisine les 12.000, toutes activités confondues, et dont près de 5000 sont spécialisés dans le contrôle de la vente des produits alimentaires, avec environ 1200 boucheries, quelque 1500 pâtisseries, en plus d'un nombre considérable de restaurants et fast-foods. Ajouter à cela au moins 800 cafés et plus de 400 crémeries et autres points de vente autorisés. Aussi, la mission de ces agents s'annonce aussi rude qu'ardue. En effet, réussir une saison estivale à Oran n'est pas aussi simple. Plusieurs facteurs indispensables doivent impérativement s'associer pour prétendre à un bilan sans risque. Un tel bilan ne peut être d'actualité. Nos responsables ont de tout temps pris les devants dans le seul but d'atténuer et non d'éradiquer le danger guettant les estivants. A coups de placards publicitaires et de tchatches virtuelles, on a trop vanté les mérites de cette wilaya aux couleurs chatoyantes. Hélas! les déboires des estivants sont de plus en plus croissants. Les intoxications font chaque année des victimes. Au moins une vingtaine de cas est enregistrée chaque jour, apprend-on auprès des sources proches du service des intoxications relevant du CHU d'Oran. La majeure partie de ces empoisonnements est causée par la consommation de produits alimentaires impropres ou périssables comme les gâteaux orientaux. Ces produits sont vendus au su et au vu de tous au grand marché de M'dina J'dida. A titre d'exemple, la chamia (kalb louz dans le jargon algérois) qui est exposée toute la journée au soleil et à la poussière sur des étals de fortune. Aussi, beaucoup de choses restent à faire pour atténuer, au moins dans un premier temps, les risques pour espérer atteindre le risque zéro.