Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a regretté que les investissements français en Algérie «avancent» à un rythme lent par rapport aux autres investissements internationaux. Aussi, Hamid Temmar a appelé les opérateurs français à s'engager davantage dans le marché algérien. S'exprimant lors d'une séance de travail avec la ministre française de l'Economie et des Finances, Mme Christine Lagarde, en présence de représentants de sociétés françaises, Hamid Temmar a affirmé qu'en termes de montant, les investissements français en Algérie arrivent en 5e position derrière l'Egypte, l'Espagne et des pays du Golfe. En conséquence, M.Temmar a appelé les investisseurs français à «prendre davantage d'initiatives et à s'engager plus en Algérie» dont les indicateurs macro-économiques et financiers enregistrent des performances exceptionnelles. Outre la privatisation qu'il a qualifiée d'«élément de relance» de la production, M.Temmar a également souligné à la délégation française que le partenariat était souhaité essentiellement dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'industrie pharmaceutique, de la mécanique, du ciment et matériaux de construction et du tourisme. A ce propos, il a appelé les entreprises françaises à saisir ces opportunités, en les informant de la création de 3 commissions algéro-françaises pour renforcer le partenariat dans l'agroalimentaire, les produits pharmaceutiques et l'automobile. Cependant, Hamid Temmar a tenu à souligner la qualité des investissements français qui s'orientent de plus en p.lus vers des secteurs prioritaires tels l'industrie, les services et le Btph. Intervenant, Christine Lagarde a déclaré que 300 filiales françaises sont implantées en Algérie et ce chiffre «croît de manière régulière». Se voulant optimiste, la ministre française de l'Economie a révélé que Gaz de France et le groupe Total «examinent actuellement des projets d'investissement très lourds qui entraîneront, dans leur sillage, d'autres investissements».