On vise à travers ces mesures «à susciter l'émulation dans le milieu pénitentiaire en incitant les personnes détenues à s'amender par le savoir et la connaissance en vue d'une réinsertion sociale réussie». En plus à la fête de l'Indépendance, les prisonniers fêtent leur liberté. A l'occasion de la Fête nationale du 5 Juillet, le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, a décidé des mesures de grâce au profit de quelques prisonniers condamnés définitivement. «A l'occasion de la célébration du 46e anniversaire de l'Indépendance nationale et de la Fête de la jeunesse et, conformément aux prérogatives qui lui sont conférées par l'article 77-7 de la Constitution, le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, a promulgué un décret présidentiel portant mesures collectives de grâce au profit des personnes détenues, condamnées définitivement», a souligné un communiqué de la présidence de la République, repris par l'APS. Le chef de l'Etat a gracié, par la même occasion, les détenus ayant suivi les différents cycles de formation pendant la période d'emprisonnement. «Le Président de la République a promulgué un autre décret présidentiel au profit des détenus condamnés définitivement ayant suivi un enseignement et une formation et ayant subi avec succès, durant leur incarcération, les examens des cycles moyen, secondaire et universitaire et les différents modules de la formation professionnelle», note le même communiqué. Et de préciser que ces mesures «s'inscrivent dans les valeurs de clémence et de pardon surtout à l'occasion de la célébration d'une date essentielle dans l'histoire de notre pays». Le communiqué explique qu'a travers ces mesures, on vise à susciter l'émulation dans le milieu pénitentiaire en incitant les personnes détenues à s'amender par le savoir et la connaissance en vue d'une réinsertion sociale réussie. S'agissant des prisonniers qui ne sont pas touchés par ces mesures de grâce présidentielle, les rédacteurs précisent: «Sont exclus du bénéfice des mesures de grâce collectives, les détenus concernés par l'ordonnance portant mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, ainsi que les détenus condamnés pour avoir commis ou tenté de commettre des faits de terrorisme et de subversion, d'atteinte à la vie ou à l'intégrité physique, ou pour des crimes et délits de vol, d'association de malfaiteurs, de détournement de deniers publics ou privés, de corruption, de trafic d'influence, d'évasion, de fausse monnaie, de contrebande et de trafic de stupéfiants». Le communiqué conclut qu'une autre catégorie de prisonniers n'est pas concernée par ce décret. «Sont exclus également du bénéfice des mesures de grâce décidées en faveur des détenus condamnés définitivement ayant suivi un enseignement et une formation, les personnes concernées par l'ordonnance portant mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, ainsi que les détenus condamnés pour avoir commis ou tenté de commettre des faits de terrorisme et de subversion, de détournement de deniers publics ou privés, de corruption, de trafic d'influence, de contrebande et de trafic de stupéfiants».