A la veille de la rentrée scolaire, une grande panique s'empare de la capitale. La vigilance doit désormais faire partie de nos réflexes quotidiens. Le secrétaire général du ministère de l'Education, M.Abdelkrim Tebboune, a annoncé, hier, lors d'une journée d'information organisée au lycée Omar-Racim d'Alger, que des consignes sécuritaires rigoureuses seront incessamment appliquées pendant le déroulement de la deuxième session de l'examen du bac. A cet effet, son secteur a reçu des instructions ordonnant de renforcer le dispositif sécuritaire. Les salles seront ainsi vidées des estrades et des armoires, pour permettre aux surveillants de déceler tout objet suspect. Ces dispositions visent aussi à rassurer les candidats et à diminuer de leur angoisse, qui se mêle à celle de l'examen. Pour cette deuxième session, Alger accueillera, à travers ses 13 circonscriptions administratives, 32.241 candidats, dont 9729 libres. Ces candidats garderont les mêmes centres d'examens et les mêmes numéros. Le représentant du ministère de l'Education a tenu à rassurer les bacheliers que le taux de réussite n'est pas limité. Le plus important, insiste-t-il, est d'obtenir une moyenne de 10 qui reste le seul visa pour rejoindre l'université. Toutefois, il précise que le taux de réussite enregistré lors de la première session n'influera, en aucun cas, sur celui de la session de septembre. Lors de cette rencontre qui a regroupé des chefs d'établissements avec des représentants de l'Académie d'Alger, le débat était aussi axé sur la rentrée scolaire, qui accueillera cette année 7800.000 élèves qui seront pris en charge par 500.000 encadreurs, 4.000 postes budgétaires supplémentaires sont également prévus. Concernant le projet de réforme du système éducatif, M.Tebboune a tenu à démentir toute information, rapportant l'application du programme de Benzaghou. Une série de procédures visant à améliorer le niveau de l'enseignement, a été abordée, il s'agit de la réduction du nombre d'élèves par classe, l'élimination de la formule du quota dans les examens et l'amélioration de la moyenne d'admission. Par ailleurs les bourses de 2000 DA, prévues depuis 3 années pour les familles nécessiteuses, seront distribuées, cette année par les chefs de daïra et ce, pour éviter tout détournement, comme cela s'est déjà produit les années précédentes. 3 millions d'élèves bénéficieront de ce don, qui coûte à l'Etat une enveloppe de 6 millions de dinars. La capitale bénéficiera de 20 millions de centimes qui seront distribués à quelque 100.000 élèves. La dérogation permettant aux enseignants d'inscrire leurs enfants à l'école, à l'âge de 5 ans, annulée l'année dernière, a été rétablie.