Le deuxième concours national de récitation et de psalmodie du Coran, spécial femmes, a été ouvert dimanche à Dar El Imam à Alger avec la participation de 30 candidates de différents âges. Dans une allocution prononcée à l'ouverture de ce concours de trois jours, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M.Bouabdallah Ghlamallah a fait savoir que l'organisation des concours de récitation du Coran pour les femmes, visait à valoriser les efforts consentis par la femme algérienne pour l'apprentissage des sciences religieuses, le Saint Coran et la Tradition du Prophète (Sunna). «Nous fondons de grands espoirs sur la femme algérienne dans l'orientation de la société car, a-t-il souligné, c'est elle qui dispense l'éducation aux enfants de ce vaillant peuple et à cette génération attachée à son arabité et fière de son histoire glorieuse.» Dans ce contexte, le sous-directeur de l'apprentissage du Coran, M.Mohand Ou Idir Mechnane a déclaré, à l'APS, que «les éliminatoires de ce concours, qui ont vu la participation de 100 candidates, ont été organisées au sein des mosquées au niveau des communes et des wilayas et sanctionnées par la sélection de 15 concurrentes ayant appris l'intégralité du Saint Coran. 15 autres concurrentes ont appris la moitié du Coran.» Les lauréates de ce concours national, annonce-t-il, participeront aux concours internationaux de récitation du Coran. S'exprimant en marge de cette manifestation, M.Ghlamallah a rappelé «qu'il y avait diverses lectures (riwayate) du Coran et qu'en Algérie prévalait la lecture "Warch" car c'est dans cette version que nos ancêtres ont appris le Coran.» «Soucieux de préserver la lecture "Warch" qui fait partie de notre patrimoine, nous récitons le Coran dans cette version.» poursuit-il. Par ailleurs, le ministre a démenti la rumeur selon laquelle le Royaume d'Arabie Saoudite refusait que les hadjis algériens soient accompagnés par des éléments de la Protection civile en raison de la tenue de ces derniers. Répondant à une question sur la désignation du Marocain Mohamed Moussaoui à la tête du Conseil français du culte musulman (Cfcm), le ministre des Affaires religieuses a estimé que «les critères de sélection doivent être revus car l'Algérie représente la majorité des communautés musulmanes de France.»