Le chef de l'Etat a indiqué, hier, que des groupes chinois se sont proposés pour implanter une usine de fabrication automobile en Algérie. «Je mentionnerai, notamment le projet dont l'intérêt premier est de contribuer à accroître les investissements chinois en Algérie, tout en les élargissant au-delà du secteur des hydrocarbures. Il en est ainsi du projet de création d'une zone de coopération économique et commerciale en Algérie, où des groupes chinois proposent, entre autres, d'implanter une usine de fabrication automobile», a déclaré M.Bouteflika dans l'entretien qu'il a accordé au journal chinois Renmin Ribao dans les colonnes duquel il a également signalé que les perspectives de développement des relations bilatérales entre la Chine et l'Algérie, demeurent très prometteuses tout en soulignant l'importance qu'attache l'Algérie au secteur des industries manufacturières, à l'expertise manageriale et plus fondamentalement à la formation des ressources humaines. Dans le même entretien, le Président a rappelé le souci d'élever les relations d'amitié qui lient les deux pays à un niveau de partenariat stratégique. Comme il a loué les gigantesques progrès accomplis par la Chine dans de nombreux domaines, notamment la science et les technologies. Il a ensuite relevé que l'Algérie ne peut que se réjouir de voir son nouveau partenariat avec la Chine, connaître une évolution qualitative d'envergure. Invité à s'exprimer sur les succès économiques et sociaux de l'Algérie durant ces dernières années, le Président a évoqué le rétablissement des grands équilibres macroéconomiques et la mise en oeuvre de réformes structurelles nécessaires à la modernisation de l'économie nationale, à l'accroissement de sa compétitivité et de ses performances et à son insertion optimale dans l'économie mondiale. «C'est dans ce contexte favorable que nous enregistrons régulièrement, depuis 2000, une croissance, hors hydrocarbures, de l'ordre de 5%. C'est un rythme soutenu que nous avons stimulé par la mise en oeuvre de grands projets structurants, inscrits dans les différents programmes de développement, notamment le programme quinquennal de soutien à la croissance économique et les programmes complémentaires en faveur des wilayas du sud du pays et des Hauts-Plateaux.» a-t-il rappelé. Il a mis en exergue les 200 milliards de dollars investis par l'Etat algérien, au titre de la période 2001-2009, pour doter le pays d'infrastructures modernes dans ses différentes régions. Des programmes qui auront des retombées favorables sur l'aménagement du territoire, a-t-il expliqué. «Le rééquilibrage infrastructurel des régions, en tant que facteur de redéploiement spatial des activités économiques et de réponse à la contrainte du manque de foncier industriel» a-t-il fait savoir.