Un groupe français spécialiste de l'alternative aux pesticides, propose toute une gamme d'appareils écologiques pour éliminer totalement la menace. La plaine de la Mitidja, bien connue pour être une zone hautement marécageuse est en cette période estivale, assaillie par les «moustiques» dont certains sont de potentiels vecteurs de maladies. Du «Aedes» au «Culex» pipiens, ce sont là des races véritablement amatrices des eaux usées qui menacent la vie de beaucoup de citoyens de cette région. Ces deux dernieres sont principalement présents dans cette région mais aussi dans les régions de Dergana, Bab Ezzouar, Rouiba, Réghaïa ainsi qu'à El Harrach où se trouve l'oued le plus pollué du pays. En effet, attirés par l'humidité du milieu, mais aussi l'insalubrité, ces insectes sont en nette prolifération, d'autant plus que les opérations de démoustication n'ont pas été entreprises à temps. Il existe deux types de pesticides utilisés pour la suppression des moustiques, à savoir les larvicides et adulticides. Les larvicides sont utilisés dans un premier temps, en les ajoutant à l'eau stagnante des marécages, lieu de reproduction des moustiques durant la saison printanière. Ces derniers tuent les larves de moustiques avant qu'elles ne passent à l'état d'adultes, celui d'hématophages. Etant plus rapide, plus efficace et moins coûteuse, elle est la plus utilisée dans le monde contrairement à l'Algérie. Les adulticides sont eux, vaporisés dans les airs ou appliqués sur la végétation où nichent les moustiques, et ont pour effet de les tuer. Cette dernière solution, très polluante et gênante pour la population, a récemment montré ses limites, puisque les moustiques ont développé une résistance aux insecticides utilisés jusque-là. C'est une étude menée par le Centre national de recherche scientifique (Cnrs) et l'Institut de recherche et de développement (IRD) qui a révélé cette mutation génétique des moustiques. Elles montrent dans un article publié dans la revue éditée en ligne de biomédical BioMed Central que ces mutations interagissent et augmentent le taux de survie des moustiques. C'est donc à une tâche ardue que les collectivités locales ont commencé à s'atteler, puisque s'étant pris en retard et ayant raté la période printanière de démoustication. L'opération semble plus compliquée, encore plus avec la grande masse de moustiques qu'il faudra éradiquer. Par ailleurs, alors que la saison des moustiques bat son plein, une nouvelle génération de produits plus efficaces contre les insectes pourrait bientôt voir le jour en Algérie. En effet, ce créneau semble intéresser de plus en plus d'investisseurs nationaux et étrangers. Ces dernières ayant bien mesuré l'intérêt du marché algérien, semblent d'ores et déjà prêtes à investir et n'attendent plus que le feu vert pour le faire. Et c'est une société française, (Câbles et Connectiques de l'Adour) qui est tentée la première par cette aubaine commerciale. Spécialiste de l'alternative aux pesticides, cette dernière propose toute une gamme d'appareils écologiques d'extérieur performants pour éliminer les moustiques. Ces appareils dont la zone de couverture va de 5000m² à 15 hectares, ont pour atouts majeurs, la basse consommation énergétique mais aussi le faible coût économique. Autant d'arguments pour séduire les citoyens des localités malmenés par ces invasions continues.