L'immobilier, la technologie informatique, l'environnement et le secteur des finances ciblés par le contrat de partenariat. Une importante mission économique et financière composée d'hommes d'affaires, conduite par Mme Pauline Marois, vice-Premier ministre, ministre d'Etat à l'Economie et aux Finances, a procédé à une série d'entretiens avec leurs homologues algériens dans le cadre du partenariat algéro-québécois. Présidant une réception à l'hôtel Safir Mazafran, la ministre, Mme Pauline Marois a procédé à la signature d'un protocole d'accord entre les partenaires algériens et québécois. Ces accords portent sur divers secteurs, notamment la technologie informatique, l'environnement, l'immobilier ainsi que le secteur des finances. Dans ce sens, un contrat a été signé entre le ministère des Travaux publics, direction de l'exploitation et de l'entretien routier et la société québécoise Dessau Soprin. Ce contrat a pour but de mettre en place un marché portant sur l'établissement d'études, d'expertise et l'élaboration de dossiers d'appels d'offres de réhabilitation de 25 ouvrages d'art. Par ailleurs, le contrat d'une valeur de 1,5 million de dollars comprend le maintien de 6 emplois au Québec. Allant dans le sens du contrat de partenariat, deux lettres d'intention ont été élaborées entre les entreprises algériennes et québécoises. Ces projets portent sur divers domaines de coopération bilatérale à l'instar du projet immobilier pour la construction de 137 logements standing à Béjaïa, un centre commercial et un parking souterrain. Le projet, contracté entre l'entreprise algérienne et québécoise, coûtera la bagatelle de 18 millions de dollars. En somme, les accords signés entre le Québec et l'Algérie dans le cadre de ce partenariat sont évalués à près de 30 millions de dollars. Des tractations sur la question sont en cours entre des responsables d'Air Algérie et leurs homologues québécois. Selon d'autres sources, la compagnie Khalifa Airways devrait emboîter le pas à Air Algérie pour s'octroyer un projet dont la teneur n'a pas été révélée. Cette mission économique et financière du Québec vient concrétiser les accords conclus en 2000 entre les deux pays et renforcer les relations entretenues dans le contexte de la coopération évaluées à près de 96 millions de dollars. Il faut préciser, en définitive, que la mission économique et financière québécoise envisage de signer des protocoles similaires à travers les pays du Maghreb, notamment au Maroc et en Tunisie. Selon la ministre, 133 milliards de dollars seront investis au Maghreb et dans divers secteurs névralgiques. Mme Pauline Marois, dans un message et lors d'une allocution a tenu à souligner l'importance de ces relations avec le Maghreb et a fait le voeu de «resserrer les liens qui unissent le Québec au Maghreb».