Dans son contrat avec l'internationale du terrorisme, le Gspc vise à mettre l'Algérie à feu et à sang. Boumerdès est de nouveau secouée par un attentat kamikaze. C'est l'Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale aux Issers qui vient d'être frappée. La majorité des victimes étaient des civils qui rêvaient de devenir futurs officiers. Ces jeunes qui viennent de réussir au baccalauréat, étaient là pour passer les épreuves sportives et orales. Ils aspiraient, comme tous les jeunes, à un avenir radieux. Mais les terroristes du Gspc, en ont décidé autrement. En leur ôtant la vie de la pire manière, il a mis fin à leurs espoirs et rêves. Dans son contrat avec l'internationale du terrorisme, le Gspc vise à mettre à feu et à sang l'Algérie à l'image de l'Afghanistan, l'Irak ou encore le Pakistan. Et selon toute vraisemblance, cette organisation, présumée branche d'Al Qaîda d'Oussama Ben Laden est en train de mettre le paquet et donne l'impression de jouir d'une grande capacité de nuisance. Toutes les techniques et les technologies d'Al Qaîda ont été utilisées. De la voiture piégée, au kamikaze, en passant par les chaussées minées et les motos. Que peuvent-ils encore inventer? Les forces de sécurité n'ont pas baissé la garde en dépit de l'imprévisibilité des attaques kamikazes comme l'a souvent souligné le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni. Le risque zéro n'existe pas. Le Gspc est avide de sang et de pouvoir comme ceux qui le soutiennent dans sa logique criminelle. Son objectif a été démasqué et le peuple algérien dans son ensemble sait qu'il fait face à l'ennemi principal de la nation. L'expérience de la guerre contre les hordes terroristes n'est pas nouvelle pour les services de sécurité et le peuple algérien. Aux pires moments de la violence en Algérie, le monde entier guettait l'instauration d'un Etat islamique en Algérie. Il a fallu attendre les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis pour que le monde prenne conscience de la menace transfrontalière que constitue le terrorisme. Aujourd'hui encore, après 16 ans de lutte acharnée, l'Algérie n'est toujours pas à l'abri des actes barbares que commettent les pseudo djihadistes qui assassinent au nom de l'Islam. De quel Islam parle-t-on quand de jeunes musulmans sont froidement assassinés? Il s'agit là, en fait, d'un complot contre l'Algérie. Son peuple doit être soumis et son développement bloqué. Le pire est à craindre, car ce qui se passe n'est que la partie visible de l'iceberg. L'attentat d'hier en dit plus sur le forcing du Gspc sur la wilaya de Boumerdès. De par sa situation stratégique, c'est la plus proche wilaya de la capitale. Cet attentat est le second en l'espace de quelques jours, après celui de Zemmouri ayant coûté la vie à 8 civils, alors que 19 autres ont été blessés. Il intervient au lendemain du double attentat perpétré à Skikda qui a fait 11 morts parmi les forces de sécurité et un civil. Jeudi dernier, c'est le chef de secteur de la wilaya de Jijel, un officier et un soldat qui y laisseront la vie et cela continue. Les exécuteurs des massacres cherchent, en toute évidence, à assurer un large effet médiatique. La région de Boumerdès n'est pas la seule cible du Gspc. En plus de Bouira et Tizi Ouzou au centre, le Gspc cherche à marquer sa présence à l'Est. Aussi, la bombe qui a explosé au passage d'une patrouille de la gendarmerie, hier, à Constantine, confirme l'analyse des services de sécurité quant au choix de cette région et du Nord-Constantinois comme lieu de prédilection des actions terroristes.