Les attentats des Issers et de Bouira ont été mis en exergue par les partis politiques lors de leurs activités. Le Parti des travailleurs, Le Front national algérien et le Mouvement de la société pour la paix ont tous investi le terrain. Les attentats des Issers et de Bouira ont été mis en exergue par ces partis politiques lors de leurs activités. A l'issue de la clôture des travaux de l'université d'été qui ont duré 5 jours à Blida, Mme Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a réitéré sa condamnation des attentats terroristes qui ont ciblé des citoyens innocents. La patronne du PT a appelé à la nécessité de «barrer la route à ces groupes barbares qui tentent de déstabiliser la quiétude des citoyens». La femme politique a appelé les citoyens à la vigilance et à la résistance. «La vie doit continuer comme elle l'a été par le passé lors de la glorieuse Révolution de libération couronnée par l'Indépendance de l'Algérie, qui s'est affranchie du joug de l'occupation abjecte», a-t-elle insisté. Pour ce qui est des travaux de l'université d'été du PT, ils ont été qualifiés de positifs par le chargé de l'information du parti. «Ces travaux ont permis de débattre de tous les points et thèmes proposés dans les domaines politique et économique», a-t-il précisé. Selon la même source, les participants, qui sont au nombre de 800, ont évoqué des questions d'actualité nationale et internationale. La rencontre a également été l'occasion de passer en revue les fluctuations du marché local et l'évolution de l'économie nationale, en examinant les solutions idoines, notamment sur le plan social d'autant que le citoyen algérien s'apprête à aborder une rentrée sociale difficile. De son côté, Moussa Touati, président du Front national algérien, a condamné énergiquement les actes de terreur qui ont secoué le pays, la semaine dernière, lors de la deuxième session ordinaire du conseil national de son parti, qui a pris fin hier. Prenant conscience de l'ampleur de ces hécatombes, M.Touati veut jouer au réconciliateur. Il a invité les Algériens, y compris les terroristes, à régler les problèmes autrement que par la violence. Quant aux travaux de cette rencontre, ils ont été consacrés à la lecture des rapports des commissions permanentes du parti et à l'évaluation de sa situation organique et politique. Moussa Touati a reconnu que les choses ne tournent pas rond dans son foyer politique. Il a déploré d'emblée certaines carences d'ordre organique. «Ces insuffisances entravent le bon fonctionnement du parti», a-t-il déclaré. Le boss du FNA a fustigé le comportement de certains de ses militants qui se sont distingués par leur «immobilisme et désengagement» vis-à-vis des principes fondamentaux du parti. Le rêve de devenir la première force politique du pays ne quitte jamais l'homme politique, semble-t-il. Dans ce même sillage, M.Touati a incité ses militants à occuper le terrain et à faire preuve de plus d'engagement pour hisser le parti au niveau des grandes formations politiques du pays. Il leur a «imposé» de répondre aux préoccupations des citoyens. L'orateur a rappelé que l'objectif du FNA est d'édifier une société où règnent la justice, l'équité et l'égalité entre les citoyens. Le week-end dernier n'a pas été de tout repos pour le président du Mouvement de la société pour la paix. M.Soltani a appelé, à l'ouverture des travaux de l'université d'été de son parti à Boumerdès, à «la reconciliation nationale globale, balayant toutes les considérations partisanes, pour construire les passerelles d'une confiance mutuelle entre le citoyen et son Etat». Quant à la première force politique, le Front de libération nationale (FLN) en l'occurrence, il tiendra, à partir d'aujourd'hui et sur une durée de deux jours, son université d'été dans la wilaya de Blida. La rencontre s'efforcera, d'apporter certainement, les dernières retouches pour les préparatifs du conseil national qui se tiendra à la première semaine du mois de septembre prochain.