Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Les dons et les dossiers secrets de Ould Abbès Belkhadem veut une arabisation totale de l'Université
ALORS QU'ON ATTENDAIT QU'IL S'EXPRIME SUR DES SUJETS D'ACTUALITE
La situation sociale, l'élection présidentielle et la révision de la Constitution n'inspirent plus le secrétaire général du FLN. En pleine chaleur du mois d'août et dans la ville de Blida, le Front de libération nationale (FLN) a ressemblé, depuis hier, ses sections pour tenir son université d'été qui prendra fin aujourd'hui. Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général de l'instance exécutive du vieux parti a profité, en présence de plus de 1100 participants, pour défendre la langue arabe comme, il ne l'a jamais fait. Avec une ferveur inhabituelle, l'ex-chef de gouvernement a fait comme si un grave danger menaçait la langue nationale et officielle du pays. «Si la langue (arabe) régresse c'est toute une patrie ou une nation qui a régressé», a-t-il déclaré. Selon ses dires, la langue arabe doit être l'outil de travail dans toutes les universités. M.Belkhadem a jugé «inadmissible» l'utilisation d'autres langues dans le cursus universitaire des étudiants. Mais qu'est ce qui a poussé le premier responsable du FLN à aller dans cette voie alors qu'il y a d'autre préoccupations plus urgentes? M.Belkhedem semble succomber à la nostalgie de l'unicisme, oubliant que la réforme de l'école suppose une ouverture plus grande sur les langues étrangères. Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, M.Djamel Ould Abbès, a annoncé, hier, en marge de l'université d'été, qu'un mini-Conseil ministériel commun a regroupé la semaine dernière cinq ministères. Les ministères des Finances, de l'Intérieur, de la Justice et celui du Travail et de la Sécurité sociale et de la solidarité. Sans donner plus de détails, ce conseil a traité, selon M.Ould Abbès, 500 affaires. La nature des dossiers demeure secrète. Le ministre a également affirmé que 890 milliards de dinars ont été alloués par son département, dans le cadre de la solidarité nationale. 4500 familles ont été prises en charge durant la même année. Le ministre a aussi pris en charge les familles victimes des derniers attentats. Quant à la teneur de ces aides, le responsable de la solidarité nationale s'est contenté de déclarer qu'«il y a des aides discrètes».