Les personnes sourdes ou malentendantes ainsi que les handicapés mentaux ne peuvent pas concourir. Plus de 4000 sportifs handicapés venus de 150 pays participent aux 13e Jeux paralympiques qui se déroulent à Pékin du 6 au 17 septembre, soit deux semaines après les Jeux olympiques. Les participants sont des athlètes handicapés physiques: aveugles ou malvoyants, amputés, ayant une lésion de moelle épinière, une paralysie cérébrale, une dystrophie musculaire, etc. Les personnes sourdes ou malentendantes ainsi que les handicapés mentaux ne peuvent pas concourir. Ces derniers ont été exclus des compétitions après Sydney en 2000: l'équipe espagnole de basket-ball, catégorie handicapés mentaux, s'était, en effet, vu retirer sa médaille d'or, car 10 de ses 12 joueurs n'étaient affectés d'aucun handicap de ce genre. Les athlètes handicapés s'affronteront dans 471 épreuves réparties sur 20 sports: athlétisme, aviron (nouveauté 2008), basket-ball, boccia, cyclisme (piste et route), équitation, escrime, football à 5 et football à 7, goalball, haltérophilie, judo, natation, rugby en fauteuil roulant, tennis, tennis de table, tir à l'arc, tir sportif, voile, volley-ball assis. Toutes les compétitions se déroulent à Pékin, sauf la voile, à Qingdao (est) et l'équitation, à Hong Kong. Dans chacun des sports, un système de classification est appliqué en fonction de l'importance du handicap et de son incidence sur la pratique du sport. A l'image des catégories par poids en boxe chez les valides, ce système garantit que les athlètes concourant dans une même catégorie ont des aptitudes identiques, même s'ils ont un handicap différent. Les catégories sont désignées par une lettre et un chiffre dans chaque discipline. Plus le chiffre est bas, plus le handicap est lourd. Par exemple, en athlétisme, pour les sportifs non-voyants, on distingue les catégories T11 (aucune perception de la lumière), T12 (l'athlète peut reconnaître la forme d'une main), et T13 (son champ visuel est plus large que dans les deux catégories précédentes). Il existe ainsi des épreuves de 100m T11 et T12, des 800m T12. Durant ces Paralympiques, les athlètes handisport subiront également des tests antidopage. Le dopage est, en effet, loin d'être absent chez les athlètes handisport. A Athènes en 2004, sur 680 contrôles, dix sportifs ont été déclarés positifs dont un guide slovaque en cyclisme qui avait ainsi fait perdre sa médaille d'argent à son équipier handicapé, selon l'IPC (Comité paralympique international).