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A quoi servent les retenues collinaires?
TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 11 - 09 - 2008

L'état d'abandon dans lequel «baignent» les petits barrages et les retenues collinaires est déplorable.
Si la surface agricole totale est estimée, dans la wilaya de Tizi Ouzou, à quelque 258 ha, il reste que la surface agricole exploitable n'est que de 98 ha. En outre, sur les 12.000 ha pouvant être irrigués avec les capacités actuelles en eau, seuls 5800 sont irrigués. L'essentiel de ces terres, plaines à vocation agricole, se situe dans la région du Sébaou, du Haut Sébaou, Draâ El Mizan et, à un degré moindre, Azeffoun.
Si ces terres ont, à un moment donné, été couvertes de verdure de plantations diverses, il est à constater de visu qu'à présent, elles offrent un pâle visage par leur état de jachère. Cet état lamentable d'abandon est-il dû à l'absence d'une volonté de développer le secteur ou bien aux différents problèmes, tel le manque en réserves d'eau?
Dans la vallée du Sébaou et sur les hauteurs donnant sur les daïras de Makouda, Azazga et Yakouren, les citoyens ont eu, d'un côté, faute d'information, l'agréable surprise de voir les services de l'agriculture débarquer et défricher les terres gratuitement. Il n'y a pas longtemps, les oléiculteurs ont reçu des dons en filets de récoltes. Les mêmes oléiculteurs ont été invités à biner et travailler leurs oliveraies et ont reçu des indemnités. Les travaux de désherbage sont aux frais de l'Etat. D'un autre côté, les programmes de développement ne manquent pas.
Le plan du développement rural a touché quelques localités qui ont vu les zones agricoles accessibles par des pistes et beaucoup de travaux d'aménagement. Et pourtant, l'agriculture dans la région est restée à l'état d'hibernation. Il est à constater que les moyens de l'Etat sont partis en fumée et que les terres ne sont pas suffisamment irriguées. Ce volet, pourtant nécessaire à toute politique de développement de ce secteur, se trouve mal géré.
La wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié de quelques dizaines de retenues collinaires et de barrages à vocation agricole, comme celui situé à Djebla dans la région de Ouaguenoun. Construit dans les années 70, celui-ci a fonctionné pendant une bonne dizaine d'années avant de connaître un envasement inextricable. A présent, après maintes tentatives de récupérer ce barrage de Djebla, les services de l'agriculture s'en sont déchargé. Il appartient à l'Agence nationale des barrages de lui redonner sa place dans le développement du secteur agricole de la région. Quant aux retenues collinaires, elles sont dans un état d'abandon affligeant.
Dans les communes comme celle de Boudjima où l'agriculture est au niveau zéro, la retenue ne sert plus qu'aux poules d'eau et aux canards. Restent cependant quelques retenues dans la commune de Makouda, exploitées pendant deux mois d'été pour des cultures maraîchères. Elles sont épuisées juste au beau milieu de la récolte.
De fait, ni les plans étatiques pour le développement agricole ni même les moyens mis à la disposition des agriculteurs n'ont réussi à faire démarrer la machine. Approchés, les spécialistes des services de l'agriculture de la wilaya se plaignent d'un phénomène spécifique à la région. Sur tous ces espaces à vocation agricole, 66.650 propriétaires se partagent de minuscules unités agricoles. Le morcellement à l'extrême de la surface empêche l'enclenchement d'une véritable dynamique de développement du secteur dans la région. De l'avis de certains spécialistes, tous les barrages d'Algérie ne réussiront pas à produire l'effet escompté, s'il n'est pas mis fin à cette «culture de morcellement des terres». L'état d'abandon dans lequel baignent les barrages et les retenues collinaires est, semble-t-il, dû à un problème culturel. Les plans de développement de l'agriculture au niveau national devront, selon les mêmes voix, prendre en compte les spécificités de chaque région avant l'élaboration d'un quelconque plan. Pour illustrer ce fait indéniable, ces derniers prennent comme exemple la richesse de la région en huile d'olive. Mais, que fait-on de cette mine d'or qui est encore récoltée selon des méthodes traditionnelles, alors que des pays comme l'Italie, l'Espagne et les pays voisins en font une véritable rente en devises?


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