A partir du 1er octobre prochain, toutes les procédures administratives, douanières et bancaires seront effectuées par carte magnétique. L'Algérie veut se mettre au diapason avec les procédures internationales admises liées aux opérations du commerce extérieur. Ainsi, à partir du 1er octobre prochain, les procédures administratives fiscales, douanières et bancaires liées aux opérations du commerce extérieur seront effectuées par une nouvelle carte magnétique portant le numéro d'identification fiscale (NIF). L'annonce a été faite avant-hier par le ministère des Finances. A cet effet, le ministère informe l'ensemble des contribuables importateurs et exportateurs qu' à partir d'octobre, les procédures administratives fiscales, douanière et bancaires liées au commerce extérieur se feront sur la base du numéro du NIS que contient cette nouvelle carte magnétique d'immatriculation. Il faut rappeler que cette procédure a été instituée par les dispositions des articles 41 et 42 de la loi de finances 2006. Pour obtenir leur nouvelle carte magnétique d'immatriculation, les opérateurs activant dans le commerce extérieur doivent se rapprocher, selon le cas, soit des services de la direction des grandes entreprises (DGE) -pour les contribuables qui en relèvent-, soit des inspections des impôts territorialement compétentes pour les autres catégories de contribuables. Aussi, le ministère signale qu'à partir du 1er octobre 2008, aucune formalité, auprès des services concernés, liée aux opérations d'importation ou d'exportation, ne peut être effectuée sans la présentation de la carte magnétique portant le NIS dont la remise a été entamée en avril 2008. Il faut préciser que cette nouvelle mesure n'est qu'un petit pas fait par l'Algérie, dans le vaste univers qu'est celui des transactions commerciales. D'autres progrès, et pas des moindres, restent encore à faire. D'autant que l'Algérie ne cesse de faire appel aux investisseurs étrangers. Cependant, pour ce faire, et pour que les fameux IDE (investissements directs étrangers) puissent se bousculer au portillon, l'Algérie devra revoir, de fond en comble, son système bancaire et financier. Un système réputé pour sa désuétude et son absolutisme. Ce point, la pierre angulaire du développement économique du pays, ne cesse d'être mis sous les feux de la rampe par les experts.