Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Enviro-nnement et du Tourisme, Chérif Rahmani, a procédé, hier, au siège de son département, à l'installation officielle du comité national de préparation de la Conférence africaine des ministres de l'environnement sur les changements climatiques pour l'après-2012. Cette conférence aura lieu à Alger les 19 et 20 novembre prochain. Le comité installé est composé des représentants des différents ministères, notamment le ministre de la de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et le ministère de l'Energie et des Mines. Le but de cette conférence est de débattre de la problématique dans le cadre du plan d'action de Bali sur les changements climatiques. C'est aussi une occasion pour faire profiter les pays d'Afrique des expériences des pays développés dans le domaine. A ce sujet, indique le ministre, l'Union européenne sera présente avec des experts renommés. La conférence africaine fait suite au Protocole de Kyoto et les textes qui l'accompagnent. Ces derniers font tous référence au principe de responsabilité commune, aux efforts pour faire face aux changements climatiques. L'Algérie a été parmi les premiers pays à ratifier la convention et la ratification du protocole de Kyoto datée du 16 février 2005, le jour même de son entrée en vigueur. Le changement climatique demeure le défi des pays africains. Ces derniers par leurs diversité et capacité économique devront se réunir pour faire face aux effets et conséquences de ce changement. Le changement climatique, comme le décrit le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l'Environnement (Pnue), est en train de changer l'environnement planétaire: de la fonte des glaciers aux phénomènes météorologiques extrêmes. Les conclusions du rapport annuel ont déjà été présentées à l'ouverture du plus grand rassemblement de ministres de l'Environnement depuis la réunion de la Convention sur le climat en Indonésie à la fin de l'année dernière.