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Le mea culpa des pouvoirs publics
SITUATION HYDRIQUE EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 20 - 05 - 2002

Les pouvoirs publics intensifient, ces derniers jours, leurs campagnes de sensibilisation.
C'est à travers les médias publics tels que l'APS et les quotidiens étatiques ou par l'organisation de sorties sur sites pour les journalistes que les responsables des ressources en eau comptent, tant bien que mal, apaiser les esprits de la population.
La réalité est là. Les réserves sont vides notamment celles desservant les régions du centre et de l'est du pays. Les responsables y sont pour beaucoup dans la mesure où cette situation était prévisible compte tenu des nouvelles donnes climatiques de notre pays. Conscientes de la gravité du problème, les autorités n'ont point hésité à l'inscrire parmi les priorités majeures actuelles.
En clair, la leçon est retenue, puisque des projets de grande envergure sont au programme de la nouvelle stratégie de gestion de cette ressource. Les stations de dessalement de l'eau de mer sont le meilleur exemple d'un immense investissement prometteur à long terme. Une technique ancienne qui tire ses bases du phénomène naturel de l'évaporation de l'eau de mer sous l'effet de la chaleur du soleil pour constituer des nuages porteurs de pluies.
A vrai dire, l'intérêt porté à ce procédé a commencé depuis les années 40.
Plusieurs offices dits d'«eau salée» (saline water) ont été mis en place aux Etats-Unis d'Amérique pour développer les recherches et mettre au point une technologie fiable et rentable. A partir des années 80, le dessalement est devenu une industrie à part entière.
Selon les statistiques de l'Association internationale de dessalement (IDA), la capacité totale installée à l'échelle mondiale, durant les années 90, était de l'ordre de 13 millions de m3 d'eau dessalée par jour. Pas moins de 120 pays recourent à cette technique pour répondre à leurs besoins domestiques et industriels en eau.
Plus de 50% de cette capacité installée concernent les pays du Moyen-Orient. L'Arabie Saoudite concentre, à elle seule, 27% de la production mondiale, suivie des Etats-Unis, avec environ 12%.
L'Algérie a finalement opté pour cette technologie qui devrait lui procurer une certaine sécurité d'approvisionnement en eau potable.
La première usine sera implantée, cependant, à Bethioua dans la zone industrielle d'Arzew, d'autres suivront selon le nouveau programme du gouvernement. Le Président de la République a, justement, procédé, hier, à la pose de la première pierre. Il a souligné, au passage, l'importance de cette nouvelle infrastructure destinée à résoudre le problème de l'alimentation en eau.
Et de préciser, cependant, que le prix de cette eau dessalée sera soutenu par l'Etat afin d'éviter au citoyen et à l'investisseur d'en supporter les conséquences. «L'Etat soutiendra le prix de l'eau pour aider les citoyens à y accéder en garantissant une rentabilité raisonnable aux investisseurs privés», rassurera-t-il. Il n'a pas manqué, par ailleurs, d'énumérer les défaillances de ce secteur en évoquant le manque en matière d'infrastructures hydrauliques et le déséquilibre au niveau de la gestion de la distribution de l'eau.
Il est proposé, en revanche, deux moyens susceptibles de faire face à ce déficit. Le premier consiste en la réhabilitation des infrastructures hydrauliques, alors que le second porte sur l'essor des ressources hydriques à travers le développement des grandes infrastructures hydrauliques, la réalisation de stations d'épuration pour réduire le taux de pollution, l'utilisation de l'eau de mer traitée pour les besoins de l'agriculture et la réalisation d'unités de dessalement de l'eau de mer.
Pour rappel, ce grand projet industriel permettra la production quotidienne de 90.000 m3 d'eau destinés aux besoins exclusifs de la zone industrielle d'Arzew et de 300 MW d'électricité par jour. Les délais de réalisation ne doivent pas dépasser les 27 mois. Ce programme sera suivi par la réalisation d'autres unités de dessalement dans les villes côtières, du centre et de l'ouest du pays. A ce sujet, un appel d'offres international a d'ores et déjà été lancé pour la réalisation d'une autre station de dessalement de l'eau de mer à Alger, la capitale, d'une capacité de 200.000 m3/j et qui sera associée à la production d'électricité avec la station du Hamma.


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