Il s'agira, pour elle, d'obtenir, au minimum, le match nul chez le champion d'Afrique en titre. La JS Kabylie est, de nouveau, appelée à réaliser un exploit, ce soir à partir de 18h10, horaire algérien. Il s'agira pour elle d'aller à Sousse affronter le champion d'Afrique en titre, détenteur de la Ligue des champions africaine, l'ES Sahel, dans un match qui comptera pour la 6e et dernière journée de la phase de poules de la Coupe de la Confédération. Une précision s'impose ici. Cette compétition, aucun de ces deux clubs n'en voulait. Lorsqu'ils avaient commencé l'aventure continentale, ils étaient tous les deux inscrits dans la Ligue des champions. Le fait est qu'aucun des deux n'a pu se qualifier pour la phase de poules de la plus prestigieuse des compétitions continentales de clubs. Le coup a, certainement, été plus dur à avaler par l'équipe soussienne, elle, le tenant du trophée. Ils ont, donc, été versés dans la Coupe de la Confédération non sans passer, avec succès, un cap de qualification à la phase de poules. Les voila, aujourd'hui, face à face, dans un match qui désignera celui qui va disputer la finale de cette Coupe de la Confédération dans ce groupe B. Des deux clubs, celui de la JSK est, certainement, assez bien placé pour atteindre cet objectif du fait qu'un match nul lui suffira. On se gardera, cependant, de dire qu'il est le mieux placé en raison de la domiciliation du match de ce soir dans un stade de Sousse qui, pour l'instant, a toujours été favorable à l'équipe locale. Et comme la JSK a, particulièrement, raté tous ses matches à l'extérieur dans cette compétition, il y a de quoi se montrer prudent à son égard. Entre la JSK et l'ESS, c'est une assez longue histoire dans le domaine des compétitions continentales. Leur premier rendez-vous avait eu lieu lors des quarts de finale de la défunte Coupe de la CAF en 2000 et cette année-là, l'équipe tunisienne se présentait en tant que tenant du trophée devant son adversaire. C'est la JSK qui avait fini par l'emporter lors de la série de tirs au but (4-1) après deux matches qui s'étaient terminés sur le même score (1-0 pour l'ESS et 1-0 pour la JSK). Le club algérien allait jusqu'au bout et devait remporter la première de ses trois Coupes de la CAF. La deuxième fois où les deux clubs se sont affrontés c'était toujours pour le compte de la Coupe de la CAF, mais cette fois-ci en finale en 2001 et la JSK, grâce à un but inscrit à l'extérieur avait eu le dernier mot (1-0 et 1-2). Enfin, la troisième confrontation africaine des deux clubs a eu lieu l'an dernier, en phase de poules de la Ligue des champions. Lors des deux confrontions en aller et retour, il y avait eu une incontestable supériorité de l'équipe tunisienne victorieuse (2-0) à Tizi Ouzou et à Sousse (3-0). Une équipe tunisienne qui devait, d'ailleurs, remporter le trophée après avoir signé un magistral succès au Caire, face au célèbre Al Ahly. Une chose est sûre, l'ES Sahel a perdu de sa superbe depuis quelques mois. Elle n'est plus l'équipe qui cavalait en Ligue des champions mais elle demeure redoutable. Surtout à domicile et son entraîneur, le Suisse Michel Decastel, qui a eu la lourde tâche de remplacer celui qui était en poste la saison dernière, le Français Bertrand Marchand, la dit prête pour la victoire et la qualification. Il devra, toutefois, revoir sa stratégie dans la mesure où l'ESS sera privée des services de son milieu de terrain Bendiffallah, malade et de son attaquant guinéen, Sakho, suspendu. De son côté, Younes Ifticène, le coach de l'équipe algérienne aura à faire l'impasse sur Nouri Ouznadji, qui purgera un match de suspension. L'équipe de la JSK, qui a choisi de résider, comme son adversaire, dans la station balnéaire de Monastir, à une vingtaine de kilomètres de Sousse, précisément à l'hôtel Ruspina, est depuis mercredi en Tunisie. Elle s'est entraînée hier, à l'heure du match sur le terrain du stade de Sousse. Jusqu'à hier, tout semblait aller pour le mieux pour l'équipe algérienne dont les joueurs disent qu'ils sont capables d'obtenir un bon résultat. Leurs supporters, qui se sont déplacés par centaines jusqu'à Sousse, leur demandent, au moins, le match nul.