«Le statut particulier des vétérinaires n'est pas encore publié», dénonce le Dr Djamel Sayad, chargé de l'organique au Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique (Snvfap). Selon le Dr Sayad, contacté hier par L'Expression, le document élaboré en concertation avec la tutelle se trouve depuis plus de sept mois au niveau de la direction générale de la Fonction publique. Cependant, déplore-t-il, jusqu'à présent, il n'y a pas eu de retour d'écho. «C'est inadmissible», s'insurge le Dr Sayad. Le problème, explique le syndicaliste, ne se situe pas au niveau du ministère de l'Agriculture. «Le dialogue s'est instauré aujourd'hui avec la tutelle. C'est la Fonction publique qui bloque le dossier», clame notre interlocuteur. S'agissant des autres revendications, il espère entamer rapidement le travail sur le régime indemnitaire. «Le salaire du vétérinaire ne répond pas à ses aspirations, pourtant il est l'un des acteurs majeurs du monde rural. Preuve en est qu'il contrôle au moins une valeur d'un milliard de dollars de denrées alimentaires au niveau des ports», lance le syndicaliste. Le syndicat de cette corporation écarte, en outre, toute éventualité de recourir à un mouvement de protestation dans l'immédiat. A rappeler que le Syndicat des vétérinaires avait organisé une grève nationale de sept jours en juin 2008. Un débrayage durant lequel toute la viande se trouvant sur les étals n'avait pas subi de contrôle préalable au niveau des abattoirs. Au nombre de 1400, ces fonctionnaires réclament une classification de leur corps. Ils réclament aussi leur association à la discussion sur le projet du régime indemnitaire, la révision à la hausse de l'indemnité spécifique globale, l'indemnité de risque et de contagion ainsi que l'indemnité de documentation.
