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La marche du FFS empêchée
LA KABYLIE GRONDE
Publié dans L'Expression le 28 - 05 - 2002

L'ambiance est de plus en plus électrique dans cette région.
Quarante-sept sur quarante-huit APC FFS ont baissé rideau, à l'appel du parti. Seule l'APC de Tizi Ouzou-Ville, où un conflit oppose l'exécutif communal à la section syndicale, a ouvert ses portes. Par ailleurs, plusieurs daïras sont sinon fermées par la population, du moins sérieusement gênées dans leur tâche, comme c'est le cas à Beni Douala, Tizi Rached, Makouda, Maâtkas, Aïn El-Hammam, Iferhounène et Ouacifs. Et il semble que la liste reste ouverte.
Alors que la grève à laquelle le FFS a appelé n'a pas été suivie ou si peu, des militants expliquent cela par le fait que «des rumeurs ont été distillées par certains au sujet d'un report de cette action», d'autres affirment qu'en certaines villes, les commerçants ont argué le fait que la Cadc organise trois jours de grève à partir d'aujourd'hui, ils ont donc, ouvert pour permettre à la population de s'approvisionner. Quant à la marche, la fédération du FFS, ayant compris que l'action serait réprimée - M.Abib Nacer affirme avoir été destinataire d'une mise en garde émanant non pas du wali mais de la police - l'a réduite à une marche symbolique. Le premier secrétaire fédéral affirme: «Des centaines de personnes ont été empêchées de venir à la marche afin que l'action soit mieux contrôlée.» En effet, malgré cette «recommandation» du fédéral, ils étaient des centaines à se retrouver au carrefour du 20-Avril. Emblème national et calicots portant les slogans du FFS déployés, les manifestants entament leur marche aux cris de «Ulac l'vote ulac», «Ulac smah ulac», «Pouvoir assassin», etc. A peine la procession, le premier secrétaire fédéral, les responsables de la fédération ainsi que des élus en tête, s'était-elle ébranlée qu'une pluie de bombes lacrymogènes est tombée sur la foule. Sans aucune sommation. Ce fut la débandade... Même lorsqu'il n'y avait plus personne sur le parcours de la marche, les URS ont continué à tirer leurs bombes.
Dans l'après-midi, un point de presse a été animé au siège de la fédération FFS par M.Nacer Abib, entouré du secrétaire fédéral aux élus, M. Ahcène Adane, du président de l'APC d'Azeffoun, M.Mansouri Dahmane, et de celui de Draâ Ben Khedda, M.Benarsane Nacer. Le premier secrétaire fédéral, dans une déclaration liminaire, et après avoir donné de plus amples informations sur les actions entreprises, s'est longuement intéressé à la position du wali. Il devait ainsi dire: «La panique du wali reflète, en fait, celle du régime...» avant d'aborder les «problème» des présidents d'APC-FFS avec le wali. «Le représentant du régime (le wali ndlr) n'a aucun lien avec la population. C'est, d'ailleurs pour cela qu'il s'attaque aux élus du parti. Il est en train de suspendre, de menacer, et d'ester en justice des élus, au mépris des lois», devait-il souligner. S'appuyant sur le Code communal, le fédéral explique que le wali peut, dans les cas extrêmes, substituer quelqu'un au président d'APC, mais non réquisitionner un élu. Selon lui, «la mesure de suspension du maire d'Azeffoun est nulle et non avenue...».
Tour à tour, les présidents des APC d'Azeffoun et de Draâ Benkhedda ont mis en exergue leurs relations mouvementées avec le wali et insisté sur le fait que le wali a adressé une circulaire aux employés et SG des APC, dans laquelle il les appelle à la désobéissance. Ces deux présidents d'APC ont décidé, au nom de leurs pairs d'ester le wali en justice. S'appuyant sur le Code communal, ils affirment, en outre, que «la suspension n'est pas du ressort du wali». Et de déclarer: «Le wali se trompe, de toute façon, il réalisera bien son erreur quand il verra sur son bureau, le rejet des réquisitions émanant des 48 présidents d'APC.»
Enfin, le secrétaire aux élus, M.Ahcène Adane a insisté sur le fait que le rejet des élections est un acte politique. Il rappelle que les élus du FFS ont, dans une réunion en date du 25 avril, décidé leur non-implication au scrutin. Enfin, lui aussi, trouve que «les démarches du wali sont illégales», il explique ces réactions par le fait que le régime ne s'est jamais préparé à travailler dans le multipartisme.
Par ailleurs, un groupe de citoyens et des membres de la coordination communale d'Irdjen (Larbaâ Nath-Irathen) ont rendu visite au bureau de Tizi Ouzou. Munis de plusieurs dizaines de réquisitions signées du président d'APC de leur commune, ils affirment que leur président d'APC travaillait en douce pour les préparatifs du scrutin. Plus grave, «il a menacé des employés, notamment les agents contractuels vacataires et ceux dits emplois de jeunes, d'avoir, à répondre aux réquisitions sous peine de licenciement». Après le sit-in, animé hier matin, devant le siège de la daïra de Larbaâ Nath-Irathen, les membres de la coordination qui ont brûlé les réquisitions, ont essayé de prendre attache ave le président de l'APC. Cependant, ils affirment que «lorsque nous sommes arrivés à l'APC, celle-ci était vide, abandonnée, un peu comme une invite à... l'incendier. Ce que nous ne ferons, jamais au contraire on a fermé les portes et nous veillons sur l'institution. Quant au président d'APC, nous lui retirons notre confiance».
A quelques heures de la tenue du scrutin, l'atmosphère déjà délétère se «charge» dangereusement en Kabylie.


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