La mise en service des infrastructures communales, dont le nouveau siège de l'APC, a, entres autres, causé l'ire des citoyens. «Nous adhérons totalement à la démarche du wali et nous nous déclarons prêts à continuer à collaborer étroitement avec les autorités de la wilaya pour concrétiser toutes ces décisions dans le seul intérêt de notre commune et de la région en général», a indiqué hier, Amar Amoura, représentant de la coordination des comités de village de Taourirt Ighil à l'issue de la visite de travail et d'inspection effectuée le lundi par le wali de Béjaïa. Des propos qui marquent la nette satisfaction de la coordination contestatrice, qui pour rappel, avait mené toute une bataille faite de démarches, dont les plus musclées à travers la fermeture de la nationale 12, autour de revendications liées au développement local et à la mise en service des infrastructures communales dont le nouveau siège de l'APC. M.Ali Bedrici n'a donc pas tardé à se déplacer sur les lieux du conflit pour non seulement constater de visu la situation mais aussi pour écouter les uns et les autres sur l'objet du litige. Cette visite intervient après une série de mesures allant dans le sens de l'apaisement de la situation. Rappelons la réception accordée à la coordination et la mise en place d'une commission mixte pour étudier les problèmes posés. Après la visite de pas moins de quatre villages de la communes, Ath Maâmar, Ath Idir Aguemmoun et Tizi El Korn, une première pour un responsable de ce rang, le chef de l'exécutif de la wilaya s'est réuni avec les représentants du mouvement associatif, ceux de la coordination contestatrice, les élus de la commune en présence du président de l'APW au sein du nouveau siège de la commune, objet de litige. Selon le représentant de la coordination, le wali avait décidé que «parallèlement à la mise en service du chef-lieu communal, nous allons procéder à la réhabilitation et la mise en service des autres infrastructures laissées à l'état de délabrement avec un suivi pour contrôler la normalité des travaux, menaçant de sanction et de poursuites judiciaires les auteurs de sabotages à grande échelle». Le wali annoncera par ailleurs «l'engagement de projets pour faire de cette commune, qui offre des possibilités de développement eu égard à l'importance de son assiette foncière et son axe routier structurant, un pôle économique de la wilaya». La satisfaction concertée de ces revendication interviendra avant la fin de l' année 2008, a ajouté le représentant de la coordination. Voilà qui met fin à un conflit qui n'a que trop duré. Comme quoi, quand on veut, on peut.