Par moins de 35kg de kif traité ont été découverts dans le double réservoir d'un véhicule à Aïn M'lila par les services de la Gendarmerie nationale. Cette marchandise devait être écoulée dans l'un des pays du Bassin méditerranéen. Selon les investigations des services de la Gendarmerie nationale, il pourrait s'agir d'un réseau de trafic de drogue activant à l'échelle nationale. Néanmoins, en dépit de cette grosse prise, aucun des auteurs n'a été arrêté. Les mêmes services oeuvrent toutefois à exploiter des pistes devant leur permettre de démasquer les trafiquants. Le nombre de bandes spécialisées dans ce genre de trafic a connu, ces derniers temps, une augmentation avérée, notamment en ce qui concerne le trafic d'armes dont une partie du butin est destinée à financer le terrorisme. Récemment, les services de sécurité avaient saisi 17kg de kif au niveau de la même localité et arrêté l'un des trafiquants. La lutte contre ce fléau constitue pour l'Algérie un défi du fait que le pays est devenu une plaque tournante pour des réseaux même internationaux. D'ailleurs, dans ce contexte, le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, Abdelmalek Sayeh, a déclaré que l'Algérie aspire à étendre les réseaux de lutte à tous les pays de l'espace méditerranéen, d'où la nécessité, affirmera-t-il, de planifier les opérations dans la transparence et par le dialogue afin de consolider un partenariat dans l'intérêt de tous. L'Algérie ne ménagera aucun effort dans ce sens, a-t-il souligné. Le trafic de drogue en Algérie reste complexe et devient de plus en plus sensible du fait que même les réseaux terroristes en tirent un énorme profit. Les mécanismes de lutte doivent être coordonnés par tous les pays de la Méditerranée, avec l'installation d'un processus d'échanges.