Il faut relever l'exploit de l'équipe béjaouie qui, à dix, a inscrit deux buts aux Egyptiens d'El Masri de Port Saïd. On misait sur la qualification de nos deux représentants dans les deux Coupes nord-africaines des clubs, on n'en a eu qu'une seule, celle de la JSM Béjaïa dans la compétition des vainqueurs de Coupes. De son côté, la JS Kabylie, n'a pu, dans celle des champions, réussir à réaliser l'exploit que l'on pouvait attendre d'elle. Elle s'est inclinée, hier après-midi, à Rabat face aux FAR sur un but inscrit par Akbar à la 60' dans un match qu'elle aurait très bien remporté tant les deux équipes étaient d'égale valeur. Ce qui nous fait dire que cette élimination n'est pas venue du match d'hier mais du résultat du match aller, une semaine auparavant, lorsque, sur son terrain, le club algérien s'était montré incapable de battre son adversaire devant lequel il avait été forcé au match nul (1-1). Pour le match d'hier, l'entraîneur des Canaris, Jean Christian Lang, a utilisé tous ses atouts notamment, les deux nouvelles recrues Achiou et Izuka. Cela n'a pas servi le club lequel, bien que s'étant procuré de franches occasions de scorer, n'est pas parvenu à secouer les filets de l'adversaire. La JSK rentre, donc, bredouille en Algérie et va devoir se consacrer dans l'immédiat à gonfler son capital en points dans le championnat vu qu'elle continue à faire partie du lot des formations du bas du tableau. La grande Kabylie est triste pour son équipe, ce qui n'est pas le cas de la petite qui peut être fière de sa JSM Béjaïa. Cette dernière a superbement bien mené sa quête à la qualification à la finale de cette compétition des vainqueurs de Coupes en dominant et en battant le club d'El Masri de Port Saïd. Le plus remarquable est que l'équipe algérienne a joué les trois quarts du match à dix, Boukemacha ayant été exclu à la 33'. A ce moment là, elle menait par 1 but à 0, un but inscrit par Boukessasa sur service de Megatli à la 8' et qui couronnait de succès le très bon début des Vert et Rouge. Malgré une large domination et de multiples occasions de but, les Béjaouis, qui ont fait un très bon match, ont dû attendre la 79' pour s'ouvrir les portes de la qualification à la finale sur un but de Boulemdaïs. Il faut signaler que ce match a été caractérisé par un manque flagrant de sportivité de la part des Egyptiens. On croyait que l'exclusion de leur entraîneur-adjoint Hossam Hassan à la 70', allait calmer leurs esprits. Il n'en fut rien et bien plus grave, les dernières minutes nous ont offert un spectacle désolant de la part de l'entraîneur d'El Masri, le jumeau de Hossam, Ibrahim Hassan, qui s'est mis à tabasser tout le monde que ce soit les arbitres, le service d'ordre ou même ses collègues. Il termina son cirque par des gestes obscènes vers les spectateurs ce qui devrait lui valoir une sanction exemplaire, pourquoi pas une radiation à vie car ce qu'il a fait hier est parfaitement inadmissible?