L'Agence de développement des investissements (Andi) ouvre ses portes au Fgar. Un poste d'action effective est désormais disponible pour le Fonds de garantie aux petites et moyennes entreprises (Fgar) au guichet unique de l'Agence nationale de développement des investissements (Andi) sous tutelle du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements. Ces deux agents de promotion de l'action des investisseurs, Andi et Fgar, ont décidé, en effet, d'un commun accord d'installer un représentant de ce dernier au niveau du guichet unique décentralisé de l'Andi à Alger. Interlocuteur privilégié des investisseurs, le Fgar, institut financier auquel préside Abdennour Houaoui, pourra ainsi exécuter un travail de proximité en se rapprochant des hommes d'affaires en quête de conseils et d'orientations quant aux diverses démarches à suivre pour bénéficier de ses prestations. L'apport de la garantie financière du Fgar est incontournable pour permettre de faciliter le financement des projets d'investissements productifs. Cette synergie commune des deux organes s'inscrit dans «une démarche visant une plus grande proximité des investisseurs et une meilleure réponse à leurs attentes et préoccupations.» souligne l'Andi. Toutes les informations relatives au dispositif de garantie du Fgar, seront disponibles au niveau de ce portail qui se veut une vraie banque de données explicatives et d'orientations nécessaires avant de s'engager dans un projet économique productif. Cette heureuse initiative ne peut qu'être saluée par les investisseurs nationaux en mal de programme de financements bancaires et autres instituts financiers. C'est là une expérience pilote, certes, mais qui réussira, sans doute aucun, à mieux servir les investisseurs en leur évitant moult tracasseries administratives, bancaires notamment. Elle devra se généraliser progressivement à tous les guichets uniques décentralisés de l'Andi...«en cas de succès» comme prescrit par l'Andi. Il faut rappeler que le manque d'orientation fait perdre beaucoup de temps aux investisseurs comme constaté en début d'année par l'ancien chef de gouvernement Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier avait estimé, en outre, qu'il est impératif «d'avoir un point focal où pourraient s'adresser les investisseurs pour connaître quelles sont les opportunités d'investissement et les possibilités qui s'offrent à eux de manière à pouvoir préparer un dossier et probablement, dans une deuxième étape, l'introduire à l'Andi.» Selon le directeur général de l'Andi, Abdelkrim Benmansour, qui s'exprimait sur la Chaîne III, en avril dernier, l'Algérie «a comptabilisé, durant la période allant de 2002 à 2007, environ 20 milliards de dollars d'IDE engagés dans divers projets.» Abordant la question des IDE (Investissements directs étrangers), il s'est inscrit carrément en faux contre les prétendues réticences des investisseurs étrangers à l'égard du marché algérien. L'afflux d'investisseurs potentiels aux guichets de l'Andi permet de constater, bien au contraire, avait-il souligné, une réelle tendance au retour des promoteurs étrangers, aujourd'hui mieux servis par un climat d'affaires autrement plus favorable que par le passé. «L'Algérie, conclut-il, est en passe de devenir, si elle ne l'est déjà, le pays le plus attractif du Bassin méditerranéen, loin devant l'Egypte et le Maroc.»