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Le cinéma palestinien à l'honneur
6° BIENNALE DES CINEMAS ARABES À PARIS
Publié dans L'Expression le 05 - 06 - 2002

A cette occasion, l'IMA présentera une centaine de films palestiniens.
La 6° biennale des cinémas arabes à paris, qui sera organisée du 29 juin au 7 juillet, par l'Institut du monde arabe (IMA) consacrera un volet important au cinéma palestinien.
A cette occasion, l'IMA présentera au public une centaine de films dont seize en compétition pour le grand prix IMA, à Paris, en banlieue et à Marseille.
La section «Gros plan sur la Palestine: 1993-2002» donnera l'occasion aux spectateurs de découvrir la production cinématographique et télévisuelle palestinienne. Quatre longs métrages-fiction, neuf courts métrages-fiction et trente-quatre documentaires palestiniens (dont sept en compétition) seront présentés au cours de la biennale. Une dizaine de films sur le thème de la Palestine sera également projetée à cette occasion. Une journée de rencontres aura lieu à l'Institut du monde arabe le 3 juillet dans le cadre du gros plan consacré à la Palestine.
Le cinéma palestinien a fait son apparition en 1967 quand l'OLP créa une unité cinéma, qui vise à promouvoir le combat politique et idéologique du peuple palestinien.
Cette unité sera transformée en Groupe du cinéma palestinien puis en Film de la Palestine avant de cesser d'exister deux ans plus tard.
Hany Jawhariayyeh, Sulafa Jadallah et Mustapha Abou Ali en sont les initiateurs. Eux et quelques autres Samir Nimr, Qassim Hawal vont réaliser des films et ce seront des films de combat.
Ces réalisateurs manieront la caméra comme d'autres manieront le fusil. En 1976, Hany Jawhariayyeh sera d'ailleurs tué sur le champ de bataille, caméra au poing.
Tous les films de ces premiers réalisateurs palestiniens, courts et moyens métrage (en 16 mm pour la plupart) ne sont, bien entendu, pas des oeuvres de fiction, mais des oeuvres documentaires, des témoignages, souvent montrés avec des intentions didactiques.
Par la suite, une autre vague de cinéastes palestiniens a fait son apparition au cours des années 80. Vivant pour la plupart hors des territoires occupés et particulièrement en Europe, ces cinéastes bénéficieront du soutien important des organisations cinématographiques et trouveront beaucoup de facilité à réaliser leurs longs métrages. C'est le cas notamment, de Omar El-Quattan et Michel Khelifi qui ont fait leurs études à Insas, une école de cinéma prestigieuse en Belgique. D'autres auteurs ont choisi de faire leurs études aux USA où ils ont fréquenté le courant des cinéastes indépendants issus du festival de Sundance et plus particulièrement Quentin Tarantino, qui aida énormément les cinéastes palestiniens et les Libanais.
C'est le cas précisément, de Elia Suleiman, récemment couronné au festival de Cannes pour son film Intervention divine, ou encore Mai Masri, qui a étudié à la San Francisco State University et organisa après sa formation américaine, plusieurs stages pour les jeunes réalisateurs dans les territoires occupés.
Une autre vague de cinéastes issus de «la génération des camps» est apparue pour témoigner de la mal vie des Palestiniens dans les territoires c'est la cas surtout d'Ali Nasser, de Najwa Najjar, Rachid Masharawi, auteur du merveilleux Couvre-feu, ou encore Azza El-Hassan, une jeune fille issue de la bourgeoisie palestinienne qui réalisa plusieurs documentaires sur le malaise social dans les camps.
Lassés de voir leur cause filmée et défendue par d'autres cinéastes venus du Liban et d'Algérie, les cinéastes palestiniens opteront pour un cinéma réaliste et d'avant-garde, qui portera ses fruits durant les années de l'Intifada.
Une centaine de ces films entre fictions et documentaires sera donc présentée durant la biennale.
A cette occasion l'acteur-réalisateur égyptien Nour El Cherif présidera le jury fiction qui décernera notamment le grand prix IMA du long métrage de fiction à l'un des seizes films en compétition, provenant d'Algérie, d'Egypte, du Liban, du Maroc, de Mauritanie, de Palestine, de Syrie et de Tunisie, et le grand prix IMA du court-métrage de fiction.
Pour la première fois, la biennale des cinémas arabes se tiendra non seulement à l'Institut du monde arabe et au cinéma le Grand action à Paris, mais aussi à la Cinémathèque française et au Cinéma des cinéastes à Paris ainsi qu'au Magic cinéma de Bobigny (banlieue parisienne) et une sélection de films sera décentralisée à Marseille.
Une manière d'exporter des images du cinéma arabe là où se confond le cinéma du monde.
Enfin parmi les films en compétition pour cette biennale, on retiendra des longs métrages comme Le magicien ou la philosophie du bonheur de l'Egyptien Radwan El Kachef, Secrets de jeunes filles de Magdi Ahmad Ali, Un citoyen, un indic et un voleur de Daoud Abdel Sayed, et Terra incognita du Libanais Ghassan Salhab présenté lors du dernier festival de Cannes.


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