Pour falsification de documents, faux et usage de faux, constitution d'association de malfaiteurs, deux Syriens ont été condamnés à 5 et 4 années de prison. C'est le verdict qui a été prononcé hier par le tribunal de Constantine à l'encontre des deux étrangers malfaiteurs. Dans cette affaire, l'arrêt de renvoi fait état de l'accusation de cinq personnes, dont le directeur de la Banque extérieure d'Algérie, qui a été relaxé. Pour obtenir un crédit de 2 milliards de centimes, les deux principaux mis en cause ont usé d'une connaissance auprès du directeur pour lancer, dans le cadre de l'investissement, un projet de textile. Le directeur de la banque après avoir été approché, accepte d'accorder la somme de 560 millions de DA à condition de la formulation d'un dossier et c'est en trafiquant de faux papiers que les deux mis en cause tenteront d'avoir le crédit. Entre-temps le directeur de la BEA. avait pris contact avec la centrale qui a déclenché une enquête dans laquelle il ressort que les deux présumés investisseurs, doivent déjà de l'argent à la BNA. L'affaire ayant été démasquée, les deux accusés déclarent devant le juge que le directeur a tenté de leur soutirer de l'argent. Hier, devant l'assistance, le représentant du ministère public a réclamé 12 années pour les deux Syriens, 10 ans pour le directeur et 2 ans pour l'intermédiaire et un chauffeur de taxi qui était à leur service. Après les délibérations, la cour a relaxé le directeur, l'intermédiaire et le taxieur et condamnera les deux Syriens à 5 et 4 ans de réclusion avec une amende.