Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé hier que «toutes les conditions garantissant le libre choix des électeurs, une saine compétition et une véritable transparence seront mises en oeuvre» durant la prochaine élection présidentielle. «Je voudrais annoncer que l'Algérie a déjà fait appel à des observateurs internationaux, dont ceux de l'Union africaine, pour suivre le déroulement du scrutin», a souligné le Président Bouteflika dans une allocution, lue en son nom par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à l'occasion du 10e Sommet du Forum des chefs d'Etat et de gouvernement du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (Maep), dont les travaux se tiennent à Addis-Abeba. Le chef de l'Etat a rappelé que depuis l'adoption de son Rapport d'évaluation, l'Algérie a eu à organiser, dans les échéances fixées, des élections législatives ainsi que celles des Assemblées locales. «Le bilan de ces élections autorise une évaluation objectivement positive au regard des conditions de leur organisation et de leur déroulement comme du point de vue des garanties qu'elles consacrent en matière de transparence, de régularité et de libre choix des électeurs», a-t-il ajouté. Le président de la République a souligné que ces scrutins se sont déroulés dans le «strict respect» des droits que la loi algérienne accorde aux candidats dont celui de disposer d'un procès-verbal de dépouillement des bulletins au niveau de chaque bureau de vote et que «cet honorable forum a déjà eu à qualifier de pratique de bonne gouvernance». Sur un autre volet, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a qualifié la réunion de la 20e session du Comité des chefs d'Etat et de gouvernement chargés de la mise en oeuvre de l'initiative du Nepad d'«importante» et souligné «l'impératif» d'une coordination pour que l'Afrique parvienne à exploiter l'ensemble de ses mécanismes et instruments de coopération. Abordant la crise économique mondiale, qui tend à «accentuer le phénomène du repli sur soi et fait peser de grandes menaces sur les perspectives de développement de l'Afrique», il a estimé que cette crise «interpelle notre continent et, peut-être de façon plus particulière, notre Comité, qui incarne l'esprit et les principes mêmes du nouveau partenariat avec les pays les plus industrialisés». Et d'affirmer que «notre partenariat avec le G8 est déterminant à cet égard et nous avons une excellente opportunité d'action, à travers le prochain dialogue qui sera mené avec les membres du G8 sous la présidence italienne, pour sensibiliser davantage sur les attentes légitimes de l'Afrique». «Aussi, la crise économique mondiale, qui souligne avant tout la nécessité de développer notre action sur la base du compter sur soi, mérite-t-elle également d'être inscrite en tant que point dans les prochaines opportunités de dialogue avec les partenaires de développement», a-t-il conclu.