Placé sous le haut patronage du ministre des Finances algérien, Karim Djoudi, ce Premier Forum de la gestion publique, organisé par Deloitte, qui se déroulera le 7 février 2009, est placé sous le signe de la performance au rendez-vous de la réforme budgétaire. Deloitte, rappelons-le, fournit des services professionnels dans les domaines de l'audit, de la fiscalité, du consulting et du corporate finance, à ses clients du secteur public ou privé, de toutes tailles et de toutes activités. Fort d'un réseau de firmes membres dans 140 pays, Deloitte allie des compétences de niveau international à des expertises locales pointues afin d'accompagner ses clients dans leur développement partout où ils opèrent. 165.000 professionnels oeuvrent pour faire de Deloitte la référence en matière d'excellence de service. Naturellement, dans cet ordre de développement, Deloitte est aujourd'hui fortement présent en Algérie au travers d'un bureau d'importance qui accompagne divers opérateurs de l'économie algérienne. Ce Forum, premier dans le genre en Algérie, réunira les hauts fonctionnaires et décideurs publics pour débattre du thème de la performance dans les grandes administrations publiques algériennes, avec la préoccupation de croiser les regards d'experts étrangers et de spécialistes algériens. Quatre tables rondes ont été conçues pour animer cette journée consacrée à la réflexion et aux échanges où seront représentées toutes les grandes directions des ministères algériens, soucieuses des questions de performances. La première table ronde sera l'occasion de fixer le cadre de la réflexion de la performance en environnement public, et de tirer, notamment parti de l'expérience française de mise en oeuvre de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf), amplifiée par la démarche de révision générale des politiques publiques (Rgpp).La deuxième table ronde sera consacrée au cadre de contrôle de la dépense publique, outil indispensable pour la maîtrise précise de cette dépense. Les initiatives visant à instaurer des dispositifs de contrôle interne associant plus étroitement ordonnateurs et comptables publics, à introduire le contrôle hiérarchisé ou modulaire de la dépense, seront disséqués et présentés par des experts, afin d'en apprécier la pertinence dans l'environnement algérien. La troisième table ronde laissera toute la place aux expériences de réformes budgétaires conduites à l'étranger. Les cas de la Pologne, du Maroc, de la France seront notamment décortiqués et présentés dans ce cadre, pour être ensuite commentés et analysés à la lumière des initiatives prises en Algérie. M.Gilles Pedini, associé Deloitte dira à ce propos que, «le choix de se lancer dans une réforme budgétaire est de la plus grande importance, il est le premier pas franchi par les Etats sur la voie d'une transformation plus profonde, pour poser avant toute chose les nouvelles règles du jeu financier et comptable». La quatrième et dernière s'intéressera au rôle et à la place des systèmes d'information dans les grands projets de transformation financière et budgétaire, pour s'interroger sur la capacité de ces derniers à accélérer ou au contraire à fragiliser les réformes engagées. Ce Forum sera également l'occasion de faire le point sur les chantiers de réformes en cours en Algérie et de recenser les tendances essentielles qui auront un impact majeur sur les stratégies des acteurs publics pour l'année 2009. Mais pas seulement. Il est aussi le point géométrique où des experts internationaux et algériens croiseront les expériences, les savoirs et les applications. Loïc Jouenne, associé Deloitte, précisera en ce sens que «la réforme de l'Etat dans les grandes économies émergentes n'est plus simplement un sujet d'intérêt national, centré sur la nécessaire adaptation des règles administratives pré-existantes, mais bien l'occasion de s'ouvrir aux expériences étrangères réussies, pour en tirer le meilleur parti. Cette question est d'autant plus cruciale aujourd'hui que partout se pose la question de la juste place de l' Etat dans les économies développées, un Etat plus régulateur et plus performant sur son champ d'actions».