Les Galaxy tentent l'impossible et proposent un invraisemblable échange à leurs homologues milanistes. Manchester City fait des émules. Le club anglais, fort d'une manne financière impressionnante, s'est essayé à une multitude de folies à l'occasion du mercato hivernal, sans toutefois parvenir à décrocher des signatures idéales. Mais dans le football comme partout ailleurs, un rêve, si gros soit-il, n'est jamais de trop pour une équipe de moindre renommée. Aux Etats-Unis par exemple, le Soccer est en pleine évolution. Et pour se donner les moyens de ses ambitions et refaire son retard sur le basket, le base-ball et autres sports majeurs, le championnat professionnel américain attire les anciennes gloires, espérant ainsi développer la fibre footballistique dans le pays. Pour parvenir à leurs fins, les dirigeants du pays, aussi riches les uns que les autres, n'hésitent pas à proposer des contrats toujours plus juteux, histoire de pallier un niveau sportif encore très faible. Dernier en date à avoir cédé aux mirobolantes offres américaines, David Beckham s'est laissé convaincre en rejoignant les Los Angeles Galaxy en 2007. Après deux saisons en Californie, le Spice Boy a rejoint Milan cet hiver pour une pige de 3 mois à l'origine. Mais ses performances lombardes ont poussé la direction rossonera à envisager une autre issue et à tenter de prolonger l'aventure de l'international anglais à San Siro. Evidemment, et malgré les sommes proposées (15 millions d'euros notamment), LA n'est pas d'accord sur le principe et entend bien récupérer son joueur dès les mois de mars. La bataille est plus que jamais lancée. Mais cette dernière pourrait rapidement prendre fin, si d'aventure les Galaxy tentent l'impossible et proposent un invraisemblable échange à leurs homologues milanistes. Après avoir déclaré, sur le ton de l'humour vouloir recruter Ronaldinho et Messi, l'entraîneur Bruce Arena a fait germer l'idée dans l'esprit de certains. Et si en contrepartie de Becks, Milan acceptait de lâcher Ronaldinho aux Californiens? C'est en tout cas une réflexion que s'apprêtent à prendre en compte les dirigeants américains, assure Tuttosport. Avant d'en faire une demande officielle? Dans de telles circonstances, le rêve n'a plus de limites.