L'affaire de faux et usage du faux ayant défrayé la chronique il y a environ cinq mois au niveau de la région de M'chedallah, à l'est de Bouira, a été examinée hier, par le tribunal de Bouira. Un élu de l'APC de M'chedallah, reconnu coupable, comparaissait comme principal accusé contre lequel, le procureur général a requis une peine d'une année d'emprisonnement assortie d'une amende. Le verdict final sera prononcé le 16 du mois en cours. Les faits remontant à 5 mois, l'affaire a éclaté lorsqu'un entrepreneur devant légaliser un document attestant sa qualification, au niveau de l'APC, en vue d'obtenir un marché, s'est vu refoulé par l'administrateur sous prétexte que le document en question était falsifié. Aussi, l'entrepreneur se présenta chez l'élu, qui, selon des informations, serait un proche de l'administrateur. L'élu légalisa le document. En parallèle, une lettre anonyme dénonçant l'acte de falsification, fut adressée aux services de police. Ce qui a, par ailleurs, poussé le président de l'APC à déposer plainte contre l'élu en question. Au cours du procès, l'entrepreneur a reconnu avoir induit en erreur l'élu.