Dans le cadre du partenariat, une convention a été signée hier entre le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels et Schneider Electric Algérie, filiale du leader mondial dans la gestion de l'électricité. Cette convention paraphée par El Hadi Khaldi, côté algérien, et Mohamed Saâd, directeur général de Schneider Algérie, coté allemand, vise à promouvoir la formation professionnelle par l'apprentissage, tout en apportant des «solutions aux dysfonctionnements» de ce mode de formation. «L'intérêt le plus remarquable que nous avons relevé est que ce projet, s'inspirant de l'expérience internationale positive, a su prendre en compte le contexte propre au système algérien dans ses aspects les mieux réussis», a déclaré El_Hadi Khaldi. Le projet a pour objectifs notamment le suivi et l'encadrement de la mise en oeuvre de 14 programmes de formation professionnelle, l'encadrement des commissions pour l'élaboration et l'adaptation des programmes pour d'autres métiers et la poursuite et l'intensification des actions de formation des maîtres d'apprentissage. En outre, cette formation sera ponctuée par des stages pratiques au sein des structures des différents services de Schneider Electric Algérie et quelques-uns de ses partenaires, à savoir Remlec, Celi et FEA. Par ailleurs, les jeunes stagiaires auront la possibilité de suivre des cours de remise à niveau en langue française, bureautique et communication avec la Ciara. Et dans le cas d'un succès au stage, les jeunes se verront offrir une opportunité de travail par Schneider Electric Algérie au sein de l'entreprise ou au niveau de l'un de ses partenaires. Dans un autre registre, le ministre a révélé l'élaboration d'un manuel de formation et d'un guide des maîtres d'apprentissage et la mise en place d'une banque de données relative à l'apprentissage. Il a indiqué que la formation professionnelle, qui «doit cesser d'être seulement un réceptacle des déperditions scolaires, doit coller aux réalités économiques et sociales du pays, en répondant aux besoins et exigences des entreprisses et à la demande de formation exprimée par les jeunes».