Au moment où des sénateurs américains sont reçus par Bensalah, le directeur de la CIA se bat pour exposer l'affaire Warren devant le Congrès. Le président du Conseil de la nation, M.Abdelkader Bensalah, a reçu, hier, une délégation d'assistants juridiques du Congrès au siège du Conseil. Lors de cette rencontre, M.Bensalah et ses homologues ont axé leurs discussions sur la nécessité de hisser les relations entre les deux pays, notamment en matière de coopération interparlementaire et sa promotion. Les services de communication du Conseil de la nation ont indiqué, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, que la coopération parlementaire entre l'Algérie et les USA s'est accélérée ces dernières années à la faveur des visites échangées entre les responsables des deux pays. Cet échange de visites a, à juste titre, permis d'opérer un échange d'expériences et d'expertises entre les deux pays, notamment en matière d'assistance législative, ajoute la même source. La rencontre a également porté sur les relations bilatérales dans les domaines économique et commercial qui ont connu une évolution remarquable ces dernières années, conclut le communiqué. Dans le même ordre d'idées, il est (probable) que l'affaire de l'ex-responsable du bureau d'Alger de la Central Intelli-gency Agency (CIA), Andrew Warren, impliqué dans le viol de deux Algériennes, ait été évoquée par les sénateurs. Cette affaire a, faut-il le souligner, engendré une crise dans les milieux politiques américains. Ainsi, après son éclatement devant le ministère américain de la Justice qui a d'ailleurs ouvert une enquête sur la question, Leon Panetta revient à la charge et demande que l'affaire soit exposée devant le Congrès pour y faire toute la lumière. Cette demande a soulevé également des divergences entre les partisans et les opposants de l'idée. A souligner que le chef de la CIA à Alger, Andrew Warren, a été rappelé à Washington suite à une accusation de viol sur deux femmes algériennes. Ce dernier, 41 ans, est accusé par ces Algériennes de les avoir droguées avant d'abuser d'elles. La première femme, une ressortissante algérienne, titulaire d'un passeport allemand, a déclaré qu'elle a été agressée par Warren à son domicile après l'avoir rencontré lors d'une fête. Elle affirme que Warren lui a offert un verre d'alcool qui lui a provoqué des symptômes étranges et qui n'ont rien à voir avec les effets physiologiques de l'alcool. Quand elle s'est réveillée, cette femme s'est trouvée nue et sans souvenir de ce qui s'est passé. La deuxième femme, mariée, ressortissante algérienne en Espagne, a déclaré à des fonctionnaires de l'ambassade, qu'après avoir consommé deux boissons à la résidence de Warren, le 17 février 2008, elle était tombée malade, baignant dans une inconscience totale. Elle a affirmé qu'elle s'est réveillée dans la maison de Warren mais sans pouvoir se rappeler ce qui s'y était déroulé.