Après celle du judo, c'est la ligue du sport noble qui monte au créneau. a l'image du RC Kouba, la saisine des instances internationales semble la seule voie pour se voir rétablir dans ses droits. Faudra-t-il attendre la sanction, signe d'humiliation, à l'instar de l'affaire du RC Kouba et de la toute dernière venant de la Fédération internationale d'escrime qui a fait savoir à son membre algérien, la FAE, qu'elle ne reconnaît pas la nouvelle instance (président et bureau fédéral) élue pour que nos instances concernées, à leur tête le ministère de la Jeunesse et des Sport, réagissent? Aux grands maux, les grands remèdes, n'est-ce pas l'adage le mieux indiqué pour redorer le blason de l'activité sportive et mettre un terme aux multiples dérives dans le fond et dans la forme quant à la procédure et les critères de renouvellement? L'alerte semble donnée par les nombreux dérapages qui ont marqué les opérations de renouvellement des instances et structures sportives pour marquer la fin et le début de cycles olympiques, une exigences, en somme, des instances sportives internationales. Après le judo, le sport scolaire et la natation c'est autour du noble art, la boxe de Béjaïa, de se voir, de la manière la plus méprisante, écarté de la liste des 23 experts désignés pour faire partie de la Fédération algérienne de boxe par le MJS, malgré les exploits réalisés par la ligue de Béjaïa grâce à ses pugilistes. Le vertige du trône semble gagner tous les domaines. Ce que n'était propre qu'à certains domaines en matière de coups bas et autres manoeuvres peu crédibles pour accéder aux postes de responsabilités, comme les partis politiques, le monde associatif et les syndicats notamment, en faisant fi des critères relatifs à la compétence, la loyauté et la crédibilité, a fait une translation épidémique pour gagner un secteur où l'esprit sportif devrait régner sans partage. Après le dérapage remarquable de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Béjaïa dans l'annulation du mandatement de Mohamed Bouhadou, en sa qualité de 1er vice-président de la ligue de judo de Béjaïa, voilà qu'arrive le tour de la ligue de boxe de Béjaïa. Sans, pourtant, afficher une quelconque ambition de briguer un quelconque poste de responsabilité, cette ligue a été écartée indirectement de l'assemblée générale de la Fédération algérienne de boxe. «Notre surprise fut grande au moment où le ministère de tutelle a rendu publique la liste des 23 experts désignés par ses soins. C'est une liste qui ne comporte aucun nom de la famille du noble art de notre wilaya. C'est une attitude méprisante envers une région qui a honoré la boxe nationale, qui a tout donné pour cette discipline, qui occupe la première place nationale et compte trois clubs parmi les dix premiers, clubs du pays» nous confie avec regret et amertume un membre de la famille de la boxe béjaouie.