Aujourd'hui, c'est tout Kouba qui croise les doigts en attendant le verdict que devra rendre le TAS au cours de cette semaine. Un recours bien ficelé où la direction des Vert et Blanc a établi toute son innocence et sa bonne foi dans l'affaire dite Khellidi. Ce qui a caractérisé jusque-là l'affaire Khellidi où le RCK s'est retrouvé être la seule victime, ce sont les différentes révélations de part et d'autres, notamment des membres de la LNF qui se sont rétractés, eux qui ont pris la décision sous “la menace et la contrainte”. Un élément de poids qui n'a pourtant rien changé dans la décision de la FAF. Des révélations qui disculpent directement le RCK et sa direction en enfonçant les autres parties. Car Brahim Djillali, comme beaucoup d'autres acteurs sportifs du pays, a été directement mis en cause par des dirigeants de l'USMH pour leur influence sur la décision prise en défaveur du RCK. Un fait sans précédent qui a coûté la suspension au secrétaire général de la ligue qui n'a fait que rétablir la vérité dans cette affaire. Cela dit, on sanctionne les dirigeants, mais logiquement on devait prendre en considération les révélations de celui qui a signé de sa main la première décision de la LNF, mais cela n'a pas été le cas. Quelques jours après, la direction de l'USMH a été frappée de plein fouet où trois dirigeants et pas des moindres sont suspendus à leur tour pour une année (avec amendes) par la LNF. Cette dernière devait punir les dirigeants au même titre que le club, alors qu'à Kouba on sanctionne le club mais aucun dirigeant, ni même le joueur Khellidi dont l'affaire, doit-on le rappeler, relève exclusivement du pénal. Des déballages qui seront sans aucun doute pris en considération par les juges du Tribunal arbitral sportif (TAS) et qui devront rétablir Kouba dans ses droits dès cette semaine. Le dernier ressort étant le TAS, tous les espoirs de milliers de Koubéens reposent donc sur cette instance pour que le RCK puisse reprendre ses points. Car, faut-il le rappeler encore, dans “l'affaire de la saison”, la CRQ a retenu la fraude d'identité conformément aux règlements généraux de la FAF, particulièrement son article 97 alinéa b, alors que l'article en question n'évoque point la fraude puisque son intitulé est “inscription sur la feuille de match d'un joueur dissimulant son identité”, les textes réglementaires ne situent nullement la responsabilité du club dans ce cas. Par conséquent, le TAS devra donc étudier profondément les tenants de cette affaire et éviter le scénario de la LNF et de la FAF. À Kouba, on y croit et les espoirs reposent désormais sur le TAS. Pendant ce temps, la mobilisation s'intensifie du côté de Kouba en soutien à la direction du club et à son président dans l'affaire Khellidi. En effet, les nombreux soutiens n'ont pas cessé depuis que le président Omar Rebrab a décidé de se retirer de la présidence du club et du monde du football en général. Ainsi, et en guise de contestation contre l'arbitraire et la hogra subis par le RCK de la part de la LNF et de la FAF, les supporters koubéens ont entamé depuis une campagne de collecte de signatures pour faire revenir le président du RC Kouba sur sa décision et en l'assurant de leur soutien indéfectible afin de continuer sa mission à la tête du club et mettre sur pied l'ambitieux projet entrepris il y a une saison et demie. En somme, à Kouba, on sent bien le danger qui guette leur club et l'avenir incertain qui s'annonce pour cette prestigieuse école en cas de retrait d'Omar Rebrab des affaires du club. Chérif M.