La police a célébré, hier, la Journée nationale du chahid en organisant plusieurs activités dont des conférences et des rencontres avec des historiens. «La France doit impérativement reconnaître les crimes qu'elle a commis en Algérie durant la colonisation», a plaidé, hier, le Dr Khichane Mohamed, historien et chercheur, lors d'une conférence de presse, tenue au siège de la 8e Unité républicaine de la Sûreté nationale, à Kouba. D'emblée, le conférencier a glorifié la guerre de Libération algérienne, tout en tenant compte des sacrifices des martyrs qui ont donné leur sang pour une Algérie libre et indépendante. Le professeur a souligné, en outre, que «la guerre de Libération est une expérience importante pour la construction nationale». Plus explicite, il a rappelé l'abnégation et la solidarité des maquisards durant la guerre de Libération. A ce propos, le conférencier a glorifié tous les martyrs qui, selon lui, devront être honorés aujourd'hui. Apostrophé sur la loi du 23 février 2005 portant sur l'indemnisation des crimes commis par l'armée française en Algérie, le conférencier a affirmé que cette question a «une relation directe avec le projet de l'Union pour la Méditerranée». A rappeler que la célébration de la Journée nationale du chahid s'est déroulée dans un climat convivial. Pour réussir la cérémonie, plusieurs activités ont été tenues entre autres, une projection, et une conférence de presse. Des cadeaux ont été remis aux candidats.