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Ces hommes qui appellent au changement
LEURS VOIX SE FONT DE PLUS EN PLUS ENTENDRE
Publié dans L'Expression le 22 - 02 - 2009

Elles sont de plus en plus nombreuses les personnalités qui appellent au changement radical dans la gestion des affaires du pays.
Les appels au changement se multiplient à l'approche du scrutin présidentiel du 9 avril. Cette élection a permis l'émergence «d'acteurs du changement». Ils trouvent en cette conjoncture une bonne occasion pour «injecter» leur offre pour le changement. Saïd Sadi, Abdellah Djaballah, Karim Tabbou, Mouloud Hamrouche...sont, entres autres personnalités qui chapeautent ces projets de société. Issus de différentes régions et courants politiques, ces hommes convergent sur l'idée du changement mais divergent sur la manière de l'opérer. Leur maître mot: «changement de système» politique. C'est dans ce contexte que le Dr Sadi, président du RCD, a lancé un appel à l'union à l'intention du FFS et à toutes les forces «patriotiques» du pays. De son côté, le FFS a lancé un appel, dans la résolution qui a sanctionné les travaux de son conseil national le week-end dernier, aux «forces du changement» pour unir leurs positions. C'est un appel par lequel le FFS espère renégocier un contrat de confiance avec la population. «Nous sommes disposés au FFS à travailler avec tous les acteurs politiques sociaux et autonomes partageant avec nous nos valeurs, nos principes et nos objectifs, en un mot qui ont le même langage que nous», a précisé le premier secrétaire du parti Karim Tabbou, dans une interview accordée à un journal électronique. Pour M. Tabbou, ces «forces du changement» doivent répondre à un profil, à un standard démocratique et à quelques autres conditions.
Pour réaliser cet objectif tant espéré, le Mouvement démocratique, social et laïque (Mdsl) appelle lui aussi toutes les «forces vives» de la société, «toutes et tous les patriotes» à renforcer les rangs de ce nouveau mouvement pour en faire «une force de proposition et de changement capable du renouveau». Même état d'esprit du leader islamiste Abdallah Djaballah. Pour ce dernier, il est nécessaire de croire tout d'abord en ce changement et se dire que n'importe quel courant, aussi fort soit-il, ne peut rien tout seul. Ainsi, pour réaliser ce changement, M.Djaballah a déclaré, dans un entretien à un quotidien national, que le changement est tributaire de l'entraide et de l'union des différents courants autour de la conviction de changer à travers des actions politiques pacifiques. «Je vous avoue que cette idée est en maturation chez certaines élites de cette nation. Le jour où cette idée aura mûri complètement, elle déterminera le chemin à prendre pour le changement attendu», a-t-il expliqué. Pour sa part, le général à la retraite Rachid Benyellès, a appelé à la dissolution pure et simple des partis politiques existants et du Parlement, pour entamer une période de transition qui verrait «l'avènement du changement» par le biais d'un personnel politique rajeuni. Pour résumer ces convictions, et après un constat alarmant de la situation actuelle du pays, M.Haïder Bendrihem, coordinateur national du parti non agréé El Badil (L'alternative), explique: «Devant un tel constat (...), nous sommes nombreux à partager la même conviction, celle d'oeuvrer en concert pour engager une réflexion débouchant sur des initiatives concrètes pour redonner espoir à ce peuple désorienté, désabusé, mais qui continue à porter le pays dans son coeur, malgré les trahisons, les déceptions, les fraudes et la confiscation de son ultime droit à présider à son destin.» Face aux proportions prises par ces visions de mutation du pays, il est à se demander ce qu'attendent ces «forces qui chantent le changement» pour unifier leurs rangs? S'il est vrai qu'ils sont sérieux dans leur proposition de changement, pourquoi s'entêtent-ils à se regarder le nombril? Pis encore, certains d'entre eux ne réagissent que par le biais d'opportunités que leur offrent les journalistes en les sollicitant pour des interviews. Pourquoi ne s'invitent-ils pas autour d'une même table pour adopter une même position, quitte à faire des concessions sur les choix personnels, et converger ainsi vers un projet commun?
Ce qui est sûr, c'est qu'aucun consensus ne s'est dégagé pour le moment et aucune tentative de réunion, ne serait-ce que pour une évaluation de leurs programmes et la faisabilité d'un tel «changement». Un peuple inondé par des propositions qui s'opposent diamétralement, ne finira-t-il pas par ne plus y croire?
Mais ne dit-on pas que la politique est un champ à labourer et son chemin emprunte des sinuosités qui nécessitent patience et abnégation. Chemin sur lequel, toutefois, les actuels leaders politiques et hérauts du changement ne semblent pas s'être (encore) croisés.


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