Dans sa première expérience présidentielle, M.Bouâcha se dit prêt et confiant à rivaliser avec tous les autres candidats. Le président du Mouvement El Infitah, (ME) M.Omar Bouâcha, a exposé, hier, au niveau de la Maison de la presse Tahar Djaout à Alger, les grandes lignes de son programme électoral pour l'élection présidentielle du 9 avril prochain. Le candidat à ce scrutin compte ainsi faire une révolution sur tous les fronts, laquelle révolution touchera tous les secteurs de l'activité nationale. D'emblée, le président du ME a fait le serment devant les présents de rendre à l'Algérie sa vocation, sa stabilité (politique, sociale et économique) et d'en faire un pays de liberté, de prospérité et de démocratie. Il s'attellera ainsi à la construction d'un véritable Etat de droit où le pouvoir judiciaire sera séparé du pouvoir exécutif et les libertés seront garanties. La politique étrangère et les relations diplomatiques seront également revues et révisées selon les nouvelles exigences de l'heure. Pour l'armée, le programme du Mouvement réserve une réforme profonde avec la professionnalisation des unités de défense et la maîtrise des nouvelles technologies en la matière. Dans ce cadre, le conférencier a souligné que le Service national sera appelé à un changement profond. Sa durée passera à 12 mois au lieu des 18 actuellement. L'appelé sera soumis durant les premiers 6 mois à l'instruction et durant la seconde tranche il reçoit une formation avec un recyclage de trois mois chaque deux ans. Concernant l'économie, M.Bouâcha a déclaré qu'il instaurera une véritable économie dirigée. L'argent placé dans les banques américaines sera transféré dans les banques suisses. «Cela pour éviter la mainmise et les pressions des Américains sur nous», a-t-il expliqué. Il plaide également pour l'ouverture de banques algériennes dans les pays voisins. Ce programme électoral sera, selon M.Bouâcha, expliqué dans le détail durant la campagne électorale. Soulignons que le candidat du ME a déposé, hier, son dossier de candidature au niveau du Conseil constitutionnel qui statuera sur la validité ou non du dossier. M.Bouâcha a indiqué que son parti a collecté plus de 100.000 signatures de citoyens à travers les 48 wilayas du pays.