L'Egypte, l'Espagne, la Tunisie, la France, l'Italie, l'Inde, la Turquie, la Grèce et l'Iran prennent part à ce Salon. Le partenariat entre l'Algérie et l'Egypte pourrait constituer le point nodal dans le secteur de la pêche. Ce partenariat prometteur entre les deux pays est, en effet, programmé dans les activités professionnelles de ce 4e Salon international de la pêche et de l'aquaculture (Sipa). Cette manifestation biennale, inaugurée hier après-midi par Smaïl Mimoun, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, est un forum qui réunit tous les professionnels de la pêche. C'est aussi un espace de rencontre pour les opérateurs économiques, industriels de la construction et de la réparation navale et de la transformation, armateurs, fournisseurs, administrateurs, banquiers, assureurs et chercheurs. C'est dire le vaste panel d'opérateurs économiques qu'embrasse ce Salon qui ambitionne de stimuler des contacts de partenariat pour la création de projets mixtes dans le domaine des activités et des services liés à la production de la pêche et de l'aquaculture. A la faveur de ces contacts, des relations économiques fondées sur un intérêt mutuel durable peuvent être également tissées. L'Egypte est présente parmi seize opérateurs étrangers venus représenter neuf pays, à savoir l'Espagne, la Tunisie, la France, l'Italie, l'Inde, la Turquie, la Grèce et l'Iran. Des workshops, qui traitent de thèmes afférents aux nouveaux créneaux d'investissement, de production et de commercialisation, seront organisés en marge des activités économiques de cette 4e édition du Sipa qui se tient du 2 au 5 mars courant au Palais des expositions des Pins maritimes de la Safex. Signalons que des ateliers de réflexion scientifique seront organisés par le Centre national de recherche et de développement de la pêche marine et de l'aquaculture. Parmi les administrations qui seront représentées, on relève celle du ministère de l'Enseignement et de la Formation professionnels, acteur majeur dans la professionnalisation de ce métier à travers une formation hardie des jeunes. Seront également représentés l'Ansej (Agence nationale de soutien et de l'emploi des jeunes) et l'Angem (Agence nationale de gestion du microcrédit), ainsi que des instituts de formation et de recherche. Il est utile de rappeler que le programme sectoriel, à moyen et long terme, constitue un potentiel «investissement direct de plus de 4000 projets dont le chiffre d'affaires global se monte à quelque 102 milliards de dinars», précise-t-on auprès du ministère. Par ailleurs, le Schéma directeur de développement des activités de la pêche et de l'aquaculture, à l'horizon 2025, dans sa phase initiale à 2009, a permis la refondation et la restructuration des activités socioéconomiques sectorielles, indique la même source.