Les images satellitaires produites par le Système d'information géographique seront exploitées pour délimiter les zones à risques. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a révélé que l'Etat s'attelle à mettre en place plusieurs dispositifs à même de faire face aux catastrophes naturelles, basés sur des approches scientifiques précises et des moyens technologiques de pointe. Noureddine-Yazid Zerhouni a souligné que les images prises par satellite ont permis de localiser les zones menacées par les risques d'inondations. Des informations qui seront mentionnées dans le projet de loi qui déterminera les zones interdites à la construction à travers tout le pays. A ce sujet, M.Zerhouni avait déclaré que«la création de ce procédé permettra, grâce aux données obtenues par l'usage du SIG, la mise en place de plan de prévention et de défense d'une grande efficacité». Et M.Zerhouni de souligner dans ce sens que «l'Etat s'attelle à investir plus dans ce domaine afin de faire face aux catastrophes naturelles, en se basant sur des approches scientifiques précises et des moyens technologiques de pointe». Ce projet confié à une équipe scientifique relevant du Centre national des techniques spatiales et qui sera fin prêt dans un délai de 6 mois, permettra la localisation, par le satellite «Alsat1», des sites à risques tels que les zones sismiques, selon le ministre qui a assisté à la séance de présentation du prototype de ce projet, organisée au siège du Centre national des techniques spatiales (Cnts) sis à Arzew. Cette approche scientifique intervient au moment où le ministère de l'Intérieur prépare un programme spécial de renforcement des effectifs de la Protection civile et la modernisation de ses moyens. Dans ce cadre, les services de la Protection civile auront un rôle primordial dans cette cellule centralisée de prévention et de gestion des catastrophes naturelles. Mais il appartient aux communes de développer le niveau des préparatifs de secours pour mieux prendre en charge les catastrophes naturelles. Dans le même registre, le directeur général de l'Agence spatiale algérienne, Azzeddine Oussedik, a indiqué que 96 sites à risques industriels, dans les zones relevant de Sonatrach, à travers le pays, ont été localisés dernièrement par des photos numériques captées à partir de techniques spatiales. Ces sites ont été délimités à travers un projet d'élaboration d'une cartographie des infrastructures de Sonatrach qui montre avec précision les différents sites à risques des catastrophes industrielles et leur nature selon les caractéristiques de chaque zone industrielle. Cette carte permettra de prendre les mesures nécessaires efficaces en matière de sécurité industrielle et garantir les mécanismes de prévention susceptibles d'offrir un climat industriel sécurisé au sein des différentes unités de production du groupe Sonatrach. Sur un autre volet, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a indiqué que les images satellitaires produites par le Système d'information géographique (SIG) seront prochainement exploitées dans la localisation et la répartition des centres de vote. M.Zerhouni a ajouté que cet outil technologique prévoit également un suivi direct et «instantané» du scrutin à travers une cartographie électorale, dans laquelle sont consignées les données relatives aux spécificités propres à chaque zone sur les plans géographique, social et urbanistique.