Un policier a été tué dans la nuit de dimanche à lundi dans la localité de Boghni, 40 kilomètres au sud de Tizi Ouzou. Selon plusieurs sources, il était environ 23 heures, quand un groupe d'individus armés a intercepté la victime qui était à bord de son véhicule, une Renault Clio. Selon les mêmes sources, le policier a été achevé à l'arme blanche avant que son corps ne soit brûlé à l'intérieur de la voiture. La victime de cet attentat, qui s'est produit au lieudit Ath Mendès, était âgé de 52 ans et travaillait à la Sûreté urbaine de Tadmaït qui vient d'être le théâtre d'un attentat kamikaze samedi dernier contre le cantonnement de la garde communale, attentat qui a fait deux morts et cinq blessés dont un garde communal. L'assassinat du policier, dimanche en soirée, a surpris toute la population de la région car cela fait très longtemps qu'aucune opération terroriste n'a été enregistrée dans cette région, qui était auparavant, certes, un repaire pour les éléments de l'ex-Gspc. Mais même en l'absence d'attentats, il a été signalé, de temps à autre, des passages de groupes terroristes dans cette zone où les mouvements des islamistes armés sont favorisés par l'existence de quelques complicités locales mais aussi par le fait que Boghni est située dans une zone géographique à relief montagneux et forestier. Par ailleurs, l'identification du terroriste ayant perpétré l'attentat kamikaze, à Tadmaït samedi dernier, se poursuit au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou. Selon diverses sources, l'explosion a complètement déchiqueté le corps du terroriste mais le visage aurait été épargné. C'es ce qui facilitera, sans doute, son identification. Plusieurs terroristes repentis ont été convoqués par les services de sécurité afin de tenter de reconnaître le terroriste. L'identification se fait dans une discrétion totale. Toutefois, certaines sources avancent que le kamikaze serait un Libyen activant pour le compte du Gspc. Ce n'est pas la première fois que la présence d'étrangers est signalée au sein du Gspc.