Le Premier ministre a souligné que le terrorisme a été «sérieusement réduit grâce à un dispositif puissant qui donne des résultats satisfaisants». Ahmed Ouyahia a, cependant, tenu à avertir qu'«on est jamais à l'abri des actes terroristes car le terrorisme est lâche, il frappe sans distinction». Pour Ahmed Ouyahia, dire qu'«on est à l'abri d'un acte terroriste serait de la fiction». Et le Premier ministre d'affirmer que «le terrorisme demeure toujours une menace». Et d'ajouter concernant le terrorisme que l'attentat suicide est «la dimension suprême de la culture de destruction». Interrogé, justement, sur la question sécuritaire dans le pays et le renforcement du dispositif durant la prochaine élection, le Premier ministre n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour remettre en cause les déclarations de certains responsables qui ont souligné «le renforcement du dispositif sécuritaire à l'occasion de la prochaine présidentielle». «Je suis désolé de m'inscrire en faux contre certaines déclarations de mes compagnons dans l'Exécutif. C'est comme si les autres jours, la vie des citoyens était secondaire. C'est comme si les autres jours, on disposait de dix canons, mais on n'en utilisait que deux contre le terrorisme. Et quand viennent les élections on renforce le dispositif. En réalité, le dispositif est en permanence sur le terrain et sur les dents», a affirmé Ahmed Ouyahia avant de préciser que «lors de certains événements majeurs à l'instar de la présidentielle, il y a quelques mesures supplémentaires. On renforce les barrages, on interdit les déplacements des camions lourds trois jours avant les élections, etc.». A propos de la Réconciliation nationale, M.Ouyahia a indiqué qu'elle «marche en parallèle avec la lutte antiterroriste» sans pour autant remettre en cause la lutte antiterroriste. «J'ai combattu pendant 16 ans et je continuerai à combattre le terrorisme», a-t-il tenu à souligner.