40 ans de journalisme, Maâmar Farah, attache actuellement beaucoup plus d'intérêt à l'écriture et au livre. Ses 300 Pauses-café Soleil d'hiver et l'Express de nuit et d'autres livres révèlent un écrivain de grand talent. Fondateur de plusieurs journaux, Le Soir d'Algérie, l'Horizon, Akhar Saâ et directeur à la rédaction pendant des années, il nous livre ici ses passions et son amour. L'Expression: Votre virée à El Eulma, coïncide avec celle des politiciens à la course à la présidentielle, c'est un choix ou une simple coïncidence? Maâmar Farah: Non, c'est une simple coïncidence, je n'ai rien à voir avec la politique, d'ailleurs j'ai arrêté d'écrire. Tout simplement j'ai voulu rencontrer mes lecteurs et ceux qui m'aiment à El Eulma. L'initiative est venue de la part de mes amis d'ici et j'ai répondu sans tarder à leur invitation et je n'hésiterai pas si d'autres occasions se présentent. Quelle appréciation faites-vous de cette initiative? Oui, je trouve que ça a été réussi, tout le monde est venu me saluer pour mes écrits, je trouve qu'il y a un lectorat francophone important, en dépit du large espace donné aux arabisants. Votre histoire avec l'écriture et le livre remonte à quelle année? C'est précisément en 2003, quand j'ai fondé avec certains amis Akhar Saâ (La dernière heure), un journal arabophone qui se diffuse d'Annaba. Bassamat, est donc mon premier livre, il faut dire, que je suis un ancien médersien. Mes premières études, je les ai effectuées en Tunisie. Peu de temps après les Sirènes de Cap Rosa est venu au monde, pourtant ce texte-scénario a été refusé par la commission de l'Entv, et puis après j'ai commencé à rassembler mes Pauses-café publiés au Soir d'Algérie dont je suis un de ses fondateurs. Votre expérience journalistique vous aide-t-elle et quels sont vos projets? Absolument, il est certain que 40 ans de journalisme m'a beaucoup aidé. J'ai commencé à Ennasr (en français) à l'âge de 15 ans, comme correspondant et je n'ai jamais cessé d'écrire, c'est ma passion. Pour ce qui est des projets, j'en ai trois qui verront le jour prochainement dont, entre autre, un roman sur mon village Medaraourouch, le village de saint Augustin et d'autres grandes célébrités, et je précise ici que j'écris par passion, je suis un simple écrivain qui ne vise pas la critique littéraire ou autre.