Avant ce nouveau coup porté à l'ex-Gspc, une quinzaine de chefs terroristes ont déjà été éliminés. L'offensive militaire déclenchée sur les hauteurs ouest de Chaâbet El Ameur, une zone située à cheval entre Bouira et Boumerdès, depuis ces quatre derniers jours, s'est soldée par l'élimination de pas moins de 6 terroristes activant sous la houlette de la phalange d'Aït Boudoukhan. Selon des sources sécuritaires, cette phalange est dirigée par le sinistre Delsi Aïssa alias Abou Hicham qui semait la psychose dans la région depuis qu'il avait pris le chemin du maquis du GIA (groupe islamique armé) en 1996 alors âgé de 43 ans. Il a été à l'origine de plusieurs rapts de commerçants et entrepreneurs exerçant à Chaâbet, Tizi-Gheniff et les Issers. Des rackets et des attentats à la bombe contre les convois militaires ont été également inscrits à son actif. La phalange en question est constituée essentiellement d'éléments issus de la famille proche de cet émir à la tête de la seriat dite Echam et secondant également l'émir de la katibet el Farouk dirigée par le nommé Younès Abou Talha originaire de la localité voisine de Lakhdaria. Le champ d'action de cette phalange du Gspc s'étale du nord-ouest de Bouira à l'extrême sud-est de Boumerdès comprenant les monts de Lala Messaâd, Aït Boudoukhan, Beggas et Kadiria. La mise hors d'état de nuire de ces criminels est intervenue après le démantèlement, au cours de la semaine écoulée, d'un réseau de soutien logistique composé de trois individus, dont un commerçant et un convoyeur en denrées alimentaires. Ils ont été arrêtés en flagrant délit. Toutefois, il convient de rappeler que le mont de Boudoukhan, situé à près de 7 km au sud-ouest de la ville de Chaâbet El Ameur distante d'une trentaine de kilomètres au sud-est de Boumerdès, a été durant la nuit de samedi à dimanche dernier, vers 20h, le théâtre de l'explosion d'une bombe suivie d'un accrochage d'une rare violence. La déflagration suivie de tirs nourris d'un groupe terroriste embusqué dans les parages a occasionné des pertes lourdes dans les rangs de l'ANP. Le bilan fait état de 4 militaires tués, dont un officier, et de 3 autres blessés, dont 2 gravement atteints. Ces derniers ont été évacués vers l'hôpital militaire de Aïn Naâdja, selon une source sécuritaire fiable. Toutefois, la riposte des forces sécuritaires ne s'est pas fait attendre car des échanges de tirs ont été entendus jusqu'au petit matin. Cette vive riposte s'est soldée par l'élimination de 4 terroristes et la récupération de deux kalachnikovs. Les terroristes éliminés étaient tous des éléments de la katibet El Farouk. Les services de sécurité font également état de l'élimination de 2 autres terroristes durant la nuit de dimanche à lundi. Parmi eux, un tireur à l'aide d'un fusil Seminov ayant été derrière l'assassinat des trois éléments de l'ANP. Il s'agit d'un certain Hamzaoui. Au total, pas moins de 6 terroristes ont été abattus et 5 armes automatiques de type kalachnikov et un Seminov ont été récupérés. Les cadavres des terroristes ont été transférés à la morgue de l'hôpital de Bordj-Menaïel pour identification. Après avoir mis la main sur le sinistre Ali Ben Touati alias Abou Tamim Amine, émir de la redoutable katibek El Ansar, s'ensuit l'élimination de Ben Titraoui Omar alias Khitma Yahia, émir de la katibet el Feth et avant-hier c'était le tour de Belaïd Ahmed le responsable de cellule médicale d'El Ansar. Déjà, avant ce coup porté à l'ex-Gspc, une quinzaine de chefs terroristes ont été éliminés à l'image de Yousef alias Talha émir de la katibet el Arkam, Sadaoui Abdelhamid alias Abou el Haïthem chargé des relations extérieures de l'ex-Gspc, Bouzegza Abderrahmane émir de la sériat de Béni Amrane, Tadjer Mohamed alias Moha Jack, émir de la sériat de Legata, ainsi que beaucoup d'autres de leurs acolytes activistes occupant des postes-clés.