L'ensemble de ces sites sera encadré par les éléments de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale. Avec ses 80 km de côtes bordées de sable fin, ses criques boisées et sa légendaire hospitalité la wilaya d'Aïn Témouchent recèle des atouts naturels qui la placent parmi les sites balnéaires les plus attractifs du littoral. C'est ce qui explique l'engouement des vacanciers pour cette région qui a enregistré, en l'an 2000, 561.655.0 estivants. Un chiffre en constante évolution, puisqu'au cours de l'année 2001, près de 5.875.000 personnes ont choisi la côte témouchentoise. Et l'on s'attend à une affluence record - six millions de vacanciers - pour cette saison, qui verra l'ouverture de 15 plages dont 3 nouvellement intégrées au dispositif de surveillance et ce, après avoir subi des aménagements. Il s'agit des plages de la Marmite, El-Mordjane et Nedjma. L'ensemble de ces sites sera encadré par les éléments de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale qui craignent une hausse des sauvetages. Des moyens adaptés sont mobilisés pour faire face à cette éventualité. Car entre le 1er et le 12 juin, huit baigneurs ont été sauvés de la noyade sur une population d'estivants estimée à la même période à 21.570 personnes. Durant l'été 2000, les maîtres-nageurs sont intervenus 2475 fois et 6 décès ont été recensés aux heures de surveillance. L'année 2001 a vu le nombre d'interventions passer à 3075, tandis que quatre décès ont été enregistrés toujours à des horaires indus. La wilaya de Aïn Témouchent a instauré, cette année, un mouvement mode de taxation pour les propriétaires de cabanons qui doivent, dorénavant, s'acquitter d'un forfait de 10.000 dinars, représentant les frais d'entretien du milieu côtier. Une sorte de redevance «touristique» destinée, indique-t-on, à alléger les charges communales souvent déficitaires, par rapport aux revenus provenant des plages. Signalons que six Zones d'expansion touristique (ZET) sont identifiées. Prévues pour recevoir des investissements touristiques, elles sont localisées à Raghgoun (50 ha), Sidi Djelloul (250 ha), Terga (120 ha), Sassel (36 ha) et Sbiaât (180 ha) dont l'étude a été confiée à un groupe espagnol (Flamengo) qui n'a plus donné signe de vie depuis des années.