12.000 hommes équipés de matériels sophistiqués de détectionde tout objet suspect ou d'explosif sont mobilisés à Alger. Les forces de sécurité seront mobilisées, tous corps confondus, pour l'élection présidentielle du 9 avril 2009. Toutes les unités d'élite sont en alerte degré un, selon des sources très au fait du dossier sécuritaire. Le dispositif mis en place pour ce scrutin est l'un des plus sévères, ont-ils encore souligné. Nos sources n'ont pas totalement écarté que les menaces de la pseudo-organisation appelée Gspc pourraient être mises à exécution, et tout a été mis en oeuvre pour y faire face: «Le but de notre stratégie pour cette élection n'est pas d'agir en cas d'attentat, mais d'éviter tout attentat», ont ajouté nos sources. On apprend ainsi, selon des sources concordantes, que tous les corps sécuritaires sont mobilisés à 100% et à leurs côtés les services de la Protection civile. Les mêmes sources confient que les éléments de la police, de la Gendarmerie nationale et de l'Armée nationale populaire, en période de récupération ou en permission, ont été appelés à rejoindre leurs postes. La préparation du dispositif remonte au mois de mars dernier, bien avant la campagne électorale et c'est le général major Gaïd Salah qui a personnellement veillé à sa mise en place. Dans ce contexte, il aura effectué plusieurs déplacements à l'intérieur du pays. Depuis la fin de la campagne électorale, soit 48 heures, les éléments de l'ANP et de la Gendarmerie nationale, assistés des unités de la garde communale, occupent des positions très avancées en extra-muros, alors que des policiers ont été déployés dans les différentes zones urbaines et les centre-villes où sont dressés des barrages fixes et mobiles. Sur le plan des moyens humains l'on apprend qu'à Alger par exemple, près de 12.000 hommes sont mobilisés, munis de matériels sophistiqués de détection de tout objet suspect ou d'explosif. La stratégie exige, à n'en pas douter, une parfaite coordination du renseignement entre tous les services de sécurité. Sur un autre volet, nos sources jugent très important de rappeler que les forces de sécurité en opération militaire dans les maquis doivent rester en position d'alerte, également pour les forces en campement. Les sorties et entrées des grandes villes, comme Alger, Constantine, Oran, Annaba et notamment Boumerdès et Tizi Ouzou où est positionné le plus grandnombre de terroristes, sont totalement quadrillées par les forces combinées, des brigades canines et des unités d'élite. Le dispositif est notamment ponctué par des fouilles au corps et vérification d'identité. D'aucuns ne peuvent qualifier ces mesures de routinières, surtout avec les menaces que profère la sinistre organisation terroriste du Gspc à la veille de la présidentielle. Des attentats sont donc à craindre dans de pareilles circonstances. Il est certes évident que les terroristes, malgré leurs nombreuses tentatives, n'ont pas réussi à perturber le cours de la campagne électorale, néanmoins la vigilance reste de mise. Et aucun relâchement, même après la consultation électorale, n'est toléré. Le Gspc voit d'un très mauvais oeil ces urnes qui promettent, par voie référendaire, une amnistie générale pour ceux qui réintègrent la société. C'est probablement la gifle qui rendra cette organisation insignifiante, si elle ne l'est pas déjà puisque c'est durant cette campagne que le Gspc a déjà subi des pertes sur le plan humain suite aux nombreuses redditions et terroristes abattus.