Depuis le début du mois de février dernier, la scène sécuritaire a enregistré une recrudescence d'attentats à la bombe ciblant les convois et patrouilles des forces de sécurité au centre et à l'est du pays. Une autre bombe a explosé avant-hier à Chabet El Ameur tuant une femme âgée de 59 ans dénommée H.Z'hira et blessant un garçon. L'engin était enfoui en bordure de la route menant du chef-lieu communal vers le mont de Boudoukhan, plus exactement à hauteur du douar de Aâzaba et à proximité du détachement de la garde communale, sis à 6 km à l'ouest de la ville. Rappelons que le 21 mars dernier, le même genre d'attentat suivi d'un accrochage a coûté la vie à 4 militaires et blessé trois autres avant que les forces de sécurité ne réussissent à éliminer 6 terroristes, dont l'émir de la seriate de Chabet affiliée à la katibet el Farouk. Depuis ces dernières semaines, des manifestations terroristes ont été signalées à Aïn El Hammam (40 km à l'est de Tizi Ouzou) et à Beni K'sila (Béjaïa). Par ailleurs, la veille du scrutin présidentiel, deux bombes ont explosées et une autre désamorcée sur la route menant de Timezrit aux Issers à hauteur du village de Azouza relevant de Chabet El Ameur, faisant deux morts (un policier et un chauffeur de minibus). Ainsi, après la paralysie et la déroute de l'ex-Gspc dues notamment à l'élimination de nombreux chefs terroristes, on est passé à la liquidation physique (pas moins d'une douzaine de terroristes passés aux armes, ont été découverts aux maquis du centre du pays).