C'est aujourd'hui à 9h que s'ouvrira le Mois du patrimoine par une journée d'étude au Palais de la culture... Assurée par Madame Zadem, conseillère au ministère de la culture, Mohamed Badrouni, directeur de la Protection judiciaire et de la Promotion du patrimoine culturel et M.Bouteflika, directeur de la Protection de la restauration du patrimoine, une conférence de presse a été animée hier à la salle Frantz Fanon de Riad El Feth, à l'occasion de l'inauguration, aujourd'hui, du Mois du patrimoine, un mois institué par les ministres culturels maghrébins en fonction de ces deux dates symbolique. Le 18 avril correspond au jour du monument et des sites archéologiques et le 18 mai à la date de sa clôture, en référence à la Journée des musées, sacrée par l' Unesco. Placée cette année sous le thème «Patrimoine culturel et sécurisation», il s'agira de «convertir les espaces dédiées à la culture en champ d'expression de la politique et de la stratégie nationales de sécurisation des biens culturels, et en lieux de présentation des bilans des actions et des résultats des programmes engagés par les institutions en charge de la protection de biens culturels, matériels et immatériels de la nation», souligne la ministre de la culture, Khalida Toumi, dans le catalogue de présentation du programme qui comprend plusieurs activités s'étallant sur plus de 24 wilayas du pays. «Le thème de sécurisation englobe une dimension plus opérationnelle entamée entre 2005 à nos jours par les services du ministère de la Culture avec ses partenaires, c'est-à-dire les corps constitués comme la Gendarmerie nationale, les Douanes etc», a expliqué M.Badrouni. La journée d'étude qui sera ouverte aujourd'hui au Palais de la culture consistera en la présentation, à juste titre, des synthèses des travaux entrepris en ce sens en commun sur tout le territoire en réunissant, outre les instituons nommées plus haut, les directions des musées et les différentes associations activant dans le domaine. «Depuis 2005, nous avons une meilleure visibilité des lieux nous permettant d'établir une cartographie de lutte contre le trafic et le commerce illicite des biens culturels mais aussi grâce à des statistiques et l'inventaire en notre possession. Notons que nous avons restitué jusqu'à présent 11.636 pièces archéologiques. Aujourd'hui, il existe une sous-direction chargée de la protection des biens. Nous envisageons des actions concrètes pour conforter nos moyens» a fait remarquer M.Badrouni. Pour sa part, madame Zadem a rappelé l'évolution de la loi sur le patrimoine en Algérie et les corrections apportées depuis la convention de Paris, en 1976, et les modalités actuelles en cours de son renforcement.