Il est certain que les supporters de l'ESS ne vont pas apprécier les deux récents revers. L'homme fort du club phare de la capitale des Hauts-Plateaux, Abdelhakim Serrar, n'aurait jamais songé à une fin de saison avec un tel scénario. En effet, il y a quelques jours à peine, il se targuait d'avoir un effectif capable de rafler toutes les mises aussi bien à l'échelle nationale qu'au niveau régional avec cette ambition tant caressée de gagner une troisième fois de suite la Ligue des champions arabe et d'entrer de plain-pied dans la légende des faits uniques dans cette épreuve arabe. Seulement, c'était compter sans l'abnégation des voisins bien moins nantis sur le plan financier qui ont prouvé que le football ne rimait pas forcément avec l'argent. Et vlan! Une première gifle. Quelque 72 heures plus tard, les Tunisiens de l'EST confortent à leur manière cette thèse. Et de deux! Après cela que reste-t-il au boss sétifien? Faire face à la rue sétifienne qui ne décolère pas? Seul un éventuel sursaut d'orgueil dans l'immédiat est vivement souhaité avant que le feu ne se propage partout dans la maison sétifienne car ça sent déjà le roussi.