Une seule main n'applaudit pas dit-on, et même si le club sétifien peut s'enorgueillir de pouvoir toujours compter sur les siens, hommes fiers de nos Hauts plateaux, à l'image de Serrar et ses pairs du bureau, le concours d'un coach capable, en plus de ses compétences avérées, de trouver les mots pour diriger l'équipe constellée de stars de la même manière sur le terrain comme dans le vestiaire, est plus que nécessaire pour espérer atteindre ses objectifs. En somme, quelqu'un qui sait allier la méthode et le discours, comme le fait si bien jusqu'à présent Azzedine Djoudi qui a de quoi tenir sans rien devoir à personne, à savoir sa propre expérience acquise au cours de ses pérégrinations qui l'ont mené à la barre de clubs parmi les plus huppés du pays et même en dehors de nos frontières. De l'audace, notre bonhomme n'en manque pas, disposé à ne reculer devant aucun défi, et c'est pourquoi, au plus fort des coups bas faisant feu de tout bois à l'encontre de sa personne dont la réussite n'a pas été sans déranger certains parmi les gardiens du temple, il a toujours trouvé à ses côtés la chance pour l'accompagner et le mener jusqu'à la tête de cette fringante Entente sétifienne. Là, où son aubaine est sans doute d'avoir affaire à d'honorables interlocuteurs, sûrement pas prompts à se transformer en ses détracteurs les plus acharnés si jamais le vent venait à tourner. Pour l'heure, en croisant les doigts du côté de Ain El Fouara, ce scénario est complètement hors de présage, pas un mage ne verra la plus petite bribe de nuage dans sa boule de cristal, tellement ça roule conformément au carnet de route dûment établi avec le président qui, faisant fi de tous les préjugés, a jeté sur lui son dévolu pour lui confier sa « Serrar Académie ». Une confiance qui constitue la meilleure marque de reconnaissance dont ne pourrait rêver de nos jours un technicien de la part de ses compatriotes plus enclins à faire allégeance à des coaches etrangers sans références qui ne restent que le temps de se remplir les poches, en une tranches ou deux, avant de jeter l'éponge et au prochain fiasco. Une erreur que le boss ententiste n'a pas commise deux fois en faisant appel à Ait Djoudi qui rime avec Simondi, à la différence que lui, on peut lui faire confiance car…il est né chez nous. M. R Les risques de l'amitié,Il faut vraiment être vachement « chèvre » pour brouter à cette histoire de Menadi qui veut chiper Maiza à Serrar. Ca a en effet, fort l'air d'être une farce dont le dindon ne pourrait être que celui qui veut bien y croire. Ce n'est pas pour vous fâcher messieurs les présidents, mais il faut qu'on vous le dise que tout Algérien en âge de comprendre le sens caché des rouages, n'ignore point que par-dessus les ponts de l'Antique Cirta, la devise Annaba comme Sétif c'est kif kif. D'ailleurs, à moins que d'avoir les lanternes qui accusent un sérieux retard à l'allumage, il n'est nul besoin de remonter plus loin qu'à l'orée du présent exercice pour se rendre compte que l'idylle entre Ain El Fouara et la Coquette, n'a peut-être jamais autant repris des couleurs qu'elle ne le fit depuis que Serrar et Menadi ont pris les manettes des clubs phares des deux villes. Et puis, le numéro un sétifien, en homme pieux qu'il est, n'y était-il pas allé tout récemment encore, de son plus tendre vœu, publiquement exprimé de voir cette saison, la coupe d'Algérie découler sur une finale entre l'ESS et l'USMAn, qu'il ne verrait pas mal se dérouler au stade du « 8 +11 Mai » ? Mais alors, attention à ne pas perdre de vue que Serrar n'a besoin de rien, qu'une seule envie de toi, « sa » Dame coupe chérie. Alors, Menadi serait-il si faux frère que ça, de prendre une quelconque initiative au détriment du club de Sétif, à l'insu de son meilleur ami ? En tout cas, ne dites pas qu'on ne vous aura pas avertis, si jamais dans quelques années ou un peu moins que ça, le débat entre Sétif et Annaba, tourne au derby entre les pires frères ennemis de notre championnat n'en demandant pas tant ni plus si affinités… M. Raber Serrar citoyen d'honneur à Djelfa Le président de l'ESS Abdelhakim Serrar n'accompagnera finalement pas son équipe dimanche au Khroub où elle aura à affronter le même jour l'ASK locale, pour le compte de la première journée de la phase retour du championnat. Ce n'est pas pour un quelconque empêchement d'ordre personnel ou quelque chose dans le genre comme on a l'habitude d'entendre à titre de justificatif que le boss ententiste fera l'impasse sur ce court déplacement, mais c'est pour répondre sans hésitation aucune, à l'invitation dont il a été destinataire de la part des gens de Djelfa, à leur tête les autorités locales, qui ont tenu à l'honorer. Ce qui est tout à son honneur de se comporter en seigneur, mais attention ce n'est pas une raison pour forcer sur le méchoui, sinon gare à l'indigestion ! Les champions, invités de Kasr El Abtal Par ailleurs, si leur président aura à recevoir un hommage de la part de la ville de Djelfa dés ce dimanche, Ait Djoudi et Raho ainsi que certains autres joueurs de l'Entente seront les invités de Kasr El Abtal durant la mi février. En effet, le Chabab de Kasr El Abtal, club de la dite localité de la commune de Ain Oulmane, organisera du 16 au 18 du mois en cours, un tournoi en l'honneur de son entraîneur Abdelaziz Saâdallah, et a pensé à adresser des invitations au coach sétifien et certains de ses joueurs pour rehausser de leur présence cette manifestation. Bi quotidien aujourd'hui Après une légère séance hier après midi, consacrée au décrassage, Ait Djoudi a convoqué ses poulains pour deux séances aujourd'hui. La première aura lien le matin en salle avec au menu des exercices de musculation, alors que l'après midi les joueurs retrouveront le stade du 8 mai pour commencer la préparation de leur prochain match de championnat contre l'ASKhroub.