Des villages touristiques ont déjà vu le jour sur la Côte Ouest de Béjaïa. Certains promoteurs ont réussi quand même à relever le défi de lancer des promotions immobilières plus adéquates et répondant aux normes du modernisme. C'est le cas de l'EPLF Béjaïa qui, en un laps de temps très court, 5 années, a réussi le tour de force de mettre au point plusieurs promotions de logement familial à des prix étudiés et à la portée des bourses moyennes. Des villages touristiques ont déjà vu le jour sur la Côte Ouest de Béjaïa. Comme le village de Saket qui sera inauguré le 10 juillet prochain, et où les prix selon la superficie (22.000 DA/m²) varient entre 690.000 DA et 7.200.000 DA. Auparavant l'EPLF Béjaïa qui n'en est pas à sa première opération a pu remettre sur les rails plusieurs projets relégués aux calendes grecques, tels que la construction de plusieurs cités à travers la wilaya de Béjaïa. Plusieurs logements ont déjà pu être livrés tandis que d'autres n'attendent plus que l'établissement de l'acte de propriété après un transfert de terrain de wilaya vers l'EPLF comme c'est le cas pour le village d'Aokas (30 km à l'est de Béjaïa). L'EPLF de Béjaïa ne compte cependant pas s'arrêter là, puisque dans le cadre du développement de ses activités et pour une éventuelle aide à l'acquisition d'un logement social participatif, elle procède actuellement à la vente sur plan de logements avec l'assurance du fonds de garantie, et la caution mutuelle de la promotion immobilière des LSP, sur différents sites de la wilaya de Béjaïa. Les prix qui varient entre 1.250.000 DA le F3 pour les régions de Taskriout (108 logements), Tazmalt (50 + 64 logts), Aokas (215 logts) et 1.490.000 DA pour un F3 au chef-lieu de wilaya, cité Soumari (64 logts) et Sidi Ahmed (Tala Ouriyane avec 100 logts) sont étudiés afin de permettre la livraison dans un délai de 15 mois TTC englobant même les frais d'acte. Ces programmes sont particulièrement destinés aux personnes dont le revenu mensuel moyen, y compris le cas échéant celui des conjoints, ne dépasse pas les 40.000 DA, tandis que l'aide de l'Etat oscille entre 400.000, 450.000 et 500.000 DA. Le même programme est prévu par l'EPLF dans la wilaya de Oum El Bouaghi et plus précisément à Aïn Beïda qui bénéficiera dans ce contexte de quelque 580 logts. Il est à signaler que l'aide de la CNL qui ne peut excéder les 160.000 DA, repose en grande partie sur les crédits bancaires accordés par la CNEP et le CPA. Or, souvent, l'établissement d'un acte de propriété après un transfert de terrain, n'est accordé qu'après la fourniture d'une liste complète d'éventuels postulants. Un cercle vicieux en somme, si l'on juge le fait qu'un acquéreur refuse souvent l'achat sans un acte notarié dûment établi ; ce qui pourrait se répercuter et de manière automatique sur les délais de réalisation et retarder la livraison de logements fin prêts. Un appel aux autorités locales est lancé afin d'accélérer cette procédure et mettre fin à une situation délicate qui, en fait, bloque l'EPLF dans ses activités. En attendant des jours meilleurs, l'EPLF Béjaïa qui a réalisé en 2001 le chiffre d'affaires enviable de 10 milliards de centimes, opte désormais pour le LSP dans l'élargissement de ses activités, et ce, afin de permettre aux jeunes ménages d'accéder à un logement décent et de contribuer par là même à la résolution de la crise de logement dans notre pays. A l'EPLF Béjaïa la devise est un toit, une famille.