Le nombre de plages où la baignade est autorisée s'est élevé à 33 dans la wilaya d'Oran à la faveur de la mise en service de stations de pompage des eaux usées, indique-t-on dimanche auprès du directeur de wilaya du tourisme. Ce chiffre a été établi à la suite de la confirmation de la performance des actions d'assainissement du littoral du flux anarchique des eaux usées en plus de l'absence des composantes polluantes menaçant la sécurité des estivants, explique-t-on. Les services concernés avaient interdit, durant les saisons écoulées, l'ouverture de sept plages à la baignade à cause des risques de pollution. La commission d'inspection de la situation des plages de la wilaya d'Oran, renforcée par des spécialistes dans le domaine de l'environnement et des agents de prévention contre les risques de pollution a effectué, cette semaine, une action ciblant l'ensemble des plages de la wilaya. Ainsi, elle a pu confirmer que les plages Saint-Germain relevant de la ville côtière de Aïn Turk et Cap Falcon se sont débarrassées du problème des eaux usées dues à des infiltrations du réseau d'assainissement. Cette tournée d'inspection a permis également, selon la même source, de circonscrire le nombre de points noirs entachant les plages à accès difficile pour piétons et où il est relevé l'absence de sécurité et de parkings, surtout que certaines plages sont situées aux abords des routes à double voie. Le directeur du tourisme de la wilaya d'Oran a rappelé que ses services collaborent avec ceux des communes afin de doter l'ensemble des plages de douches publiques au profit des estivants dès le début de la saison estivale (1er juin), avant de souligner que cette opération a été lancée dernièrement au niveau des plages de Marsa El Hadjadj et Aïn Turck. Pour rappel, le nombre des plages autorisées à la baignade durant la saison estivale écoulée était estimé à 30.